Tsinghua et la Peking University atteignent leur meilleur niveau au palmarès des universités mondiales

Douze établissements universitaires chinois ont été inclus dans le top 100 mondial de la seizième édition du QS World University Rankings, publié le 19 juin par QS Quacquarelli Symonds, spécialistes de l'analyse de l'enseignement supérieur basés à Londres.

L'Université Tsinghua est l'université chinoise la mieux classée de la liste, passant à la 16e contre la 17e place l'an dernier. La Peking University a gagné huit places pour atteindre la 22e place mondiale. C'est le meilleur classement des deux universités depuis la première publication de la liste en 2004.

Le classement de cette année illustre une amélioration soutenue de l'enseignement supérieur en Chine. En outre, l'évaluation de l'impact de la recherche en Chine continue de s'améliorer. Sur les 42 universités chinoises classées, 32 ont amélioré leurs performances pour l'indicateur de citations par faculté de QS.

Six universités de la partie continentale de la Chine figurent parmi les 100 meilleures villes, cinq universités de Hong Kong et une de Taïwan.

Au niveau mondial, le Massachusetts Institute of Technology a été désigné première université du monde pour la huitième année consécutive, battant tous les records, tandis que les meilleures universités asiatiques sont l'Université technologique Nanyang et l'Université Nationale de Singapour, toutes deux à la onzième place.

QS a classé 1 000 universités sur 82 sites différents dans le classement mondial des universités QS 2020. Les universités sont évaluées en fonction de leur statut académique, de l'employabilité de leurs diplômés, du ratio étudiants/personnel, de l'impact de la recherche et de l'internationalisation.

Les 1 000 meilleures universités de cette année ont relativement peu bougé au sommet. Ainsi, selon un communiqué du site officiel de QC Quacquarelli Symonds, le Massachusetts Institute of Technology, l'Université de Stanford et l'Université de Harvard sont les trois premières places, tandis que l'Université d'Oxford reste la meilleure université du Royaume-Uni.

Cependant, a indiqué le communiqué, au-delà de ces bonnes performances, il existe des signes inquiétants pour les États-Unis et le Royaume-Uni. En effet, la majorité des universités américaines et britanniques ont perdu des places cette année. Dans la plupart des cas, cela est dû à un score plus faible en matière de ratios étudiants internationaux, un indicateur utilisé pour établir le classement, a-t-il précisé, ajoutant qu'il est possible que d'autres universités commencent bientôt à dépasser les poids lourds traditionnels britanniques et américains.