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L'interdiction du tourisme dans la région centrale du mont Everest favorisera la protection de l'environnement

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.03.2019 16h00

Le 28 février, Liu Youbin, porte-parole du ministère chinois de l'Écologie et de l'Environnement, a répondu au débat animé sur le récent débat suscité par l'interdiction faite aux touristes de se rendre dans la région centrale du mont Qomolangma, plus connu en Occident sous le nom d'Everest. Il a déclaré qu'avec le développement croissant du tourisme dans la zone protégée de l'Everest, la région autonome du Tibet avait interdit le tourisme dans la zone centrale conformément au « Règlement sur les réserves naturelles », ce qui constitue une mesure efficace pour la protection écologique du mont Everest et mérite d'être reconnu et salué.

En décembre dernier, afin de mettre en œuvre les exigences liées à l'opération « Bouclier Vert » et de protéger efficacement l'environnement écologique de la réserve naturelle, les départements compétents de la région autonome du Tibet ont annoncé qu'« il est interdit à toute unité ou individu d'entrer dans la zone centrale de la réserve naturelle nationale de l'Everest au-dessus du temple Rongbuk ». Selon Gesang, directeur adjoint de l'administration de l'Everest, du camp de base du mont Everest au temple Rongbuk, la distance n'est que de 2 km environ et que les pics du mont Everest sont clairement visibles, ce qui ne perturbe pas les touristes.

Plus haut sommet du monde, le mont Everest attire de nombreux touristes et alpinistes. Avant 2015, le nombre de touristes visitant l'Everest s'élevait à environ 50 000 par an, un chiffre qui est monté à environ 140 000 en 2018. En raison de l'augmentation des activités humaines, l'Everest, où l'écologie d'origine est très fragile, a vu ses capacités de charge environnementale se rapprocher de la limite. Au cours de la saison d'escalade de printemps de 2018, le Bureau des sports de la région autonome du Tibet a procédé à l'élimination à grande échelle des ordures ménagères dans la base d'escalade de l'Everest et au-dessus, recueillant pas moins de 8,4 tonnes d'ordures ménagères, de déchets d'alpinisme et d'excréments humains.

Liu Youbin a souligné que ces dernières années, le département de la protection de l'environnement avait renforcé les inspections quotidiennes de la réserve naturelle de l'Everest, réorganisé l'environnement des attractions touristiques situées à moins de 5 200 mètres dans le camp de base de l'Everest et mis en place une équipe spéciale chargée de nettoyer les déchets et d'organiser l'équipe de protection de l'environnement de l'Everest. La zone au-dessus de 5 200 mètres du camp de base de l'Everest a également fait l'objet d'une campagne de nettoyage spéciale et les infrastructures ont été améliorées. Des poubelles et des toilettes ont été installées le long de la porte nord de l'aire de conservation de l'Everest menant au camp de base de l'Everest, et des toilettes portables sont fournies à chaque équipe d'alpinistes.

De son côté, le responsable du Bureau des sports de la région autonome du Tibet a expliqué que la prochaine étape consistait à élaborer un plan de gestion des déchets d'alpinisme sur le mont Everest : le service de réception annuel de l'Everest n'ouvrira qu'au printemps et le nombre total de personnes pouvant participer à des activités d'alpinisme sera limité à environ 300, minimisant ainsi l'impact environnemental sur l'écologie du mont Everest.

Des membres de la brigade de protection de l'environnement alpin du Bureau des sports de la région autonome du Tibet en train de nettoyer les ordures ménagères sur le mont Everest en avril 2018. (Photo prise par le Bureau des sports de la région autonome du Tibet)

 

Le 30 avril 2018, la toute première fondation de protection de l'environnement alpin de Chine, la Fondation de protection de l'environnement alpin de l'Himalaya au Tibet, a été créée au camp de base de l'Everest, situé dans le comté de Dingri de la ville de Shigatse, à une altitude de 5 200 mètres. La photo montre des participants et des touristes triant les ordures ménagères. (Photo Yuan Quan / Le Quotidien du Peuple)

 

Le 30 avril 2018, la toute première fondation de protection de l'environnement alpin de Chine, la Fondation de protection de l'environnement alpin de l'Himalaya au Tibet, a été créée au camp de base de l'Everest, situé dans le comté de Dingri de la ville de Shigatse, à une altitude de 5 200 mètres. La photo montre des participants et des touristes triant les ordures ménagères. (Photo Yuan Quan / Le Quotidien du Peuple)

 

Des touristes utilisent leur téléphone portable pour accéder à l'Internet via le Wi-Fi dans un hôtel-tente situé dans le camp de base de tourisme du mont Everest. La plupart des hôtels-tentes du camp sont désormais couverts par le Wi-Fi et les visiteurs peuvent profiter d'une expérience en réseau commode à une altitude de 5 000 mètres. (Photo / Xinhua)

Par Bai Yang, journaliste au Quotidien du peuple

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Gao Ke)
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