La Chine accroît sa part de superordinateurs dans le Top 500 mondial

Selon un classement semestriel du Top500 publié le 12 novembre, la Chine a élargi sa part dans la liste mondiale des superordinateurs les plus rapides au monde. Le nombre de supercalculateurs installés en Chine est ainsi passé de 206 en juin à 227 actuellement, représentant 45,4% du total. En revanche, le nombre de superordinateurs disant être hébergés aux États-Unis a continué de diminuer, atteignant un niveau historiquement bas.

John Dongarra, professeur d'Innovative Computing Lab à l'Université du Tennessee, a déclaré que la Chine procédait à de grands changements avec 227 systèmes, contre 109 aux États-Unis. Toutefois, les systèmes installés aux États-Unis sont en moyenne plus puissants, ce qui donne une performance globale de 38%, contre 31% pour la Chine.

Les 10 premiers supercalculateurs comportent 5 systèmes construits aux États-Unis, les deux premiers étant « Summit » et « Sierra », qui avaient une architecture similaire avec des cœurs IBM et des GPU NVIDIA.

Selon le classement, le supercalculateur chinois Sunway TaihuLight est classé troisième avec ses performances de 93,0 pétaflops. Tianhe-2A (Milky Way-2A), déployé au Centre national des superordinateurs de Guangzhou, occupe désormais la 4e position.

L'Allemagne a fait son entrée dans le Top 10 avec SuperMUC-NG, en 8e position. Il a été construit par la société de technologie chinoise Lenovo, le premier fabricant de supercalculateurs du classement qui a produit 140 d'entre eux.

Parallèlement, le système le plus économe en énergie du Green500, une liste publiée avec le Top500 pour évaluer l'efficacité énergétique d'un système, est à nouveau le système Shoubu B de l'Institut de recherche scientifique Riken au Japon.

La liste Top500 est considérée comme l'un des classements les plus fiables des superordinateurs au monde. Il est établi sur la base des performances de la machine sur la base de l'indice Linpack par des experts américains et allemands.