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Des chercheurs américains créent des plantes lumineuses pouvant servir de lampes

le Quotidien du Peuple en ligne | 21.12.2017 10h24

Votre lampe de bureau ne sera peut-être bientôt plus le seul moyen d'éclairer votre chambre. De récentes recherches ont montré que les plantes peuvent le faire aussi. Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont récemment mené une expérience, publiée dans le journal Nano Letters, afin de déterminer comment les plantes peuvent être une source d'électricité. Pour ce faire, ils ont utilisé la luciférase, l'enzyme qui donne leur éclat aux lucioles. Elle agit comme une molécule appelée luciférine, qui provoque l'émission de lumière. Ils se sont également tournés vers la co-enzyme A, une autre molécule qui aide à faire avancer le processus d'éclairage en bloquant les réactions qui inhibent l'activité de la luciférase.

Ils ont ensuite plongé du chou frisé, de la roquette, de l'épinard et du cresson dans la luciférase, puis dans la luciférine et la co-enzyme A. Après avoir appliqué de la pression, ils ont d'abord pu faire briller les plantes pendant environ 45 minutes, une durée portée depuis à 3 heures 30. C'est le cresson qui a eu la réaction la plus forte. Les scientifiques ont comparé sa luminosité à la moitié d'une lumière LED d'un microwatt. « Le but est de faire une plante qui fonctionnera comme une lampe de bureau -une lampe que vous n'aurez pas à brancher. La lumière sera finalement alimentée par le métabolisme énergétique de la plante elle-même », a déclaré le co-auteur Michael Strano. « Notre objectif est de procéder à un traitement lorsque la plante est un plant ou une plante mature, et de le conserver pour la durée de vie de la plante ».

Ce n'est pas la première fois que l'équipe fait des expériences sur des végétaux. Ils ont précédemment conçu des plantes capables de détecter des explosifs et de communiquer des informations à un smartphone, et des plantes capables de surveiller les conditions de sécheresse. Et ils sont ravis de leurs plus récentes découvertes. « Notre travail ouvre très sérieusement la porte aux réverbères qui ne sont rien d'autre que des arbres traités, et à l'éclairage indirect autour des maisons », a déclaré Michael Strano, un des coauteurs de l'étude. « Les plantes peuvent s'auto-réparer, elles ont leur propre énergie et elles sont déjà adaptées à l'environnement extérieur. Nous pensons que c'est une idée dont le moment est arrivé. C'est un problème parfait pour la nanobionique végétale ».

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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