Dernière mise à jour à 14h31 le 01/04
Des étudiants vérifient les informations sur la salle d’examen, avant le test annuel d'anglais, organisé le 26 mars 2016, à l'Université médicale du Guangxi à Nanning, la capitale de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud-ouest de la Chine). |
Les professionnels chinois à la recherche de positions et rangs plus élevés n’ auront plus à passer le test en anglais dans le cadre du processus de promotion.
La nouvelle politique, publiée par le Comité central du Parti communiste chinois, vise à éliminer les obstacles pour l’évaluation et la promotion des experts les plus talentueux.
Cette annonce est intervenue juste avant l’organisation du test annuel d’anglais qui a lieu samedi 26 mars, ce qui a contribué à un grand nombre d’absence du côté des inscrits. Par exemple, dans la province du Sichuan, plus de 10 000 candidats, soit 17%, n’ont pas participé à l’examen.
Ce test a été introduit en Chine dans les années 90 comme une exigence pour les professionnels qui cherchaient à monter en grade. L'idée initiale était de les encourager à maîtriser la langue de Shakespeare pour les projets de coopération et d’échanges internationaux.
Une épreuve incluant les enseignants, les chercheurs, les traducteurs, les comptables, les avocats, les journalistes et les rédacteurs.
Yu Hao, professeur à New Oriental Education & Technology Group, chargé de la formation du test, a déclaré que ce test a été un véritable casse-tête pour beaucoup, surtout pour ceux d’un certain âge travaillant dans des positions qui ne bénéficient pas de compétences en langue anglaise.
"Vous ne pouvez pas imaginer à quel point il a été pénible pour eux d'avoir à sacrifier les week-ends pour suivre des cours et se préparer à ce test", a-t-il souligné.
En ajoutant qu’environ un sixième des 500 élèves devaient revenir en classe l'année suivante, après avoir échoué à l'épreuve.