Dernière mise à jour à 08h35 le 05/01
La densité moyenne des PM2,5 à Beijing a atteint plus du double du niveau cible officiel à l'échelle nationale, a-t-on appris lundi d'un responsable.
Malgré les tentatives de Beijing de limiter la pollution de l'air, le niveau moyen des PM2,5 s'est élevé à 80,6 microgrammes par m3, soit 2,3 fois la norme nationale, a annoncé Zhang Dawei, directeur du Centre municipal de surveillance de l'environnement de Beijing, lors d'une conférence de presse.
Cependant, ce chiffre est en baisse de 6,2% en glissement annuel, a-t-il indiqué.
Les PM2,5, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, sont les particules responsables du smog dangereux.
Beijing n'a connu que 186 jours caractérisés par une qualité de l'air conforme à la norme nationale, a-t-on appris des statistiques du centre.
Selon le centre, la pollution de l'air s'est avérée particulièrement grave en novembre et en décembre, et la capitale a été enveloppée par un air vicié pendant 22 jours, soit une hausse de 15 jours en glissement annuel. Durant cette période, la densité moyenne des PM2,5 a atteint 239 microgrammes par m3.
"La forte pollution de l'air a lieu principalement en automne et en hiver, particulièrement en hiver, lorsque la combustion de charbon augmente considérablement", a expliqué M. Zhang.
La densité moyenne de dioxyde de soufre, de dioxyde d'azote et de PM10 a baissé respectivement de 38,1%, 11,8% et 12,3% en glissement annuel.
Un smog épais enveloppe fréquemment la ville, réduisant la visibilité et posant des risques pour la santé. Les mesures du gouvernement local destinées à limiter le problème comprennent des restrictions de circulation et la suspension de la production industrielle.