Un groupe de scientifiques chinois a révélé que les agrégats de suie étaient les matières les plus nuisibles dans les PM2,5.
Parmi les quatre catégories principales de PM2,5, les agrégats de suie cotonneux sont hautement adhésifs et provoquent le plus d'irritation, et sont les plus nuisibles pour le corps humain, selon une étude récente menée par des experts de l'Institut d'ingénierie de l'Université de Pékin, de l'Université Soochow et du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Chine.
Lorsque les agrégats de suie sont en contact avec le corps humain, leur haute adhésivité prolonge le contact entre la peau et les polluants, a indiqué Duan Huiling, doyenne de l'Université de Pékin.
C'est à partir de cette découverte que les scientifiques sont arrivés à la conclusion selon laquelle la suie cotonneuse, riche en carbone et issue de la combustion incomplète des hydrocarbures, produit de graves effets, a noté Mme Duan.
Les particules, dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns, connues également sous le nom de PM2,5, ont longtemps été une grande préoccupation de la Chine en termes de pollution de l'air, notamment pour les métropoles de Beijing et de Shanghai.
Cette recherche, déjà publiée dans les Rapports scientifiques de la maison d'édition Nature, représente la première publication des caractéristiques à une nano-échelle des polluants atmosphériques présents dans les PM2,5.