Des sangliers noirs dans une porcherie. Tout comportement anormal sera rapporté au bureau sismologique. [Photo/IC]
Le bureau sismologique de Nanjing a transformé sept fermes d'élevage en stations sismiques, pensant que le suivi de près du comportement de certaines créatures peut aider dans la prévision des séismes, a rapporté Modern Express.
Deux fois par jour, les éleveurs doivent informer le bureau de la capitale du Jiangsu par rapport au comportement des animaux, ou le plus rapidement possible suite à une attitude anormale, par le biais de la messagerie instantanée chinoise QQ.
Une formation spéciale des autorités répertorie les éventuels comportements anormaux, comme des poulets volant au sommets des arbres au lieu de manger, des poissons sautant hors de l'eau ou un déplacement soudain de nombreux crapauds, a expliqué Zhou Hongbing, un éleveur devenu observateur de séisme observateur au parc écologique de Banqiao, une des fermes d'élevage rénovées.
Pour pouvoir suivre de près le comportement des animaux, des caméras ont été installées dans tout le parc qui abrite 200 sangliers noirs, 2 000 poulets et un étang poissonneux de 6,6 hectares.
«Les Experts sismologiques après analyses des anomalies décideront si oui ou non il s'agit là d'un signal annonçant un éventuel tremblement de terre», a indiqué Zhou, «Quand il fait trop chaud, les poulets peuvent aussi voler au-dessus des arbres pour chercher un peu d'air frais».
Alors que Nanjing prévoit de transformer sept autres fermes cette année, l'utilisation d'animaux pour prévoir les tremblements de terre n'est pas un fait nouveau en Chine. Dès 2010, les mangeoires des zoos dans les villes du sud de Guangzhou et de Shenzhen ont commencé à être attentivement surveillés.