Arrivée au pouvoir en 2006, le président béninois Boni Yayi a entamé mardi la dernière année de son deuxième quinquennat sur fond de tension sociale et de division de la population sur les réformes constitutionnelles.
Malgré les nombreux efforts déployés par le président Boni Yayi depuis 2006 pour l'éradication de la pauvreté, surtout pour l' amélioration des conditions de vie des travailleurs, à travers la revalorisation de l'indice de traitement des agents de l'Etat à 25% , certains secteurs de l'administration publique, notamment la santé, l'éducation et la justice, sont confrontés à des grèves perlées.
En dehors de cette tension sociale qui paralyse de temps à autre l'administration publique béninoise, le pays est également divisé sur les réformes constitutionnelles envisagées par le président Boni Yayi, en vue de moderniser la loi fondamentale en vigueur.
En effet, depuis le 6 juin 2013 où le gouvernement a transmis au Parlement un projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990, une intense polémique agite le pays.
Il n'y a plus de jour où ce projet, présenté comme " révolutionnaire" par ses initiateurs, n'est évoqué à la faveur de prises de position tranchées.
Ainsi pour la majorité des Béninois, notamment la coalition des forces politiques de l'opposition, les organisations non gouvernementales et les défenseurs des droits de l'homme, le contexte régional ne s'y prête pas.
Les différents catégories de Béninois ont en souvenir la mauvaise pratique dans certains pays africains où la modification de la loi fondamentale au cours du deuxième et dernier mandat du pouvoir en place est la nouvelle trouvaille de certains chefs d' Etat africains pour s'éterniser au pouvoir.
Pour les partisans de la relecture de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, notamment le pouvoir en place, les options fondamentales énoncées à la Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990 et considérées comme socles de cette loi fondamentale seront préservées.
Il s'agit de l'Etat de droit, la démocratie libérale, la forme républicaine de l'Etat, le multipartisme intégral, la nature présidentielle du régime, la limitation du mandat du président de la République, l'âge des candidats à l'élection présidentielle.
"Dix ans au pouvoir, je crois que c'est largement suffisant. Je ne vais pas modifier la Constitution pour s'éterniser au pouvoir, car je ne trahirai jamais ce peuple", a juré le président Boni Yayi. Mais des gens doutent de sa bonne foi.
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