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Des chercheurs estoniens et finlandais mettent au point un « test de la mort »

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

10.03.2015 08h57

Etes-vous tenté de savoir si vous serez encore de ce monde dans cinq ans ? Cela peut vous sembler être de la science-fiction, mais des scientifiques estoniens et finlandais affirment pouvoir répondre à cette angoissante question à l'aide d'une simple prise de sang. Ce test, baptisé de façon on ne peut plus directe « test de la mort », se base sur quatre bio-marqueurs distincts, à savoir l'albumine, l'alpha-1-glycoprotéine acide, le citrate et la taille des lipoprotéines. D'après les chercheurs, ces paramètres, étudiés de façon coordonnée, permettent de déceler une fragilité générale de votre organisme et le risque d'être emporté par une maladie mortelle.

Les créateurs de ce test, dont le seul nom a de quoi donner des sueurs froides au plus solide d'entre nous, ont traqué des volontaires pendant des années. Et pourquoi, direz-vous ? Eh bien tout simplement pour comparer les échantillons du sang de ceux qui seront parti pour un monde dit meilleur au bout de cinq ans d'expérimentation… et le croirez-vous, en Estonie, pas moins de 10 000 personnes ont servi de cobayes. Même chose en Finlande, avec au total 17 345 personnes qui ont participé. Et les résultats ont été sans appel : les bio-marqueurs des 684 défunts des deux pays affichaient des taux équivalents. Pire encore, ou mieux encore, c'est selon, les conclusions se confirment même lorsque les recherches prennent en compte l'hygiène de vie des participants : tabac, obésité, alcool, âge, pression artérielle ou cholestérol, autant de facteurs qui ont de fâcheuses conséquences sur la santé.

Bien sûr, les scientifiques n'ont pas mené ces recherches juste pour nous faire peur : ils espèrent que leur découverte permettra à terme de dépister des maladies ignorées. Johannes Kettunen, chercheur à l'Institut finlandais de médecine moléculaire (FIMM) abonde dans ce sens : « On pense que ces mesures pourront être utilisées à l'avenir pour identifier les personnes a priori en bonne santé mais qui sont en réalité atteintes de graves maladies sous-jacentes, et leur indiquer un traitement approprié ».

Gageons toutefois qu'il est probable qu'une grande majorité d'entre nous ne courra pas le risque d'apprendre que leur compte à rebours a déjà commencé et que la grande faucheuse nous attend déjà... et d'ailleurs on ne sait pas si les chercheurs ont eux-mêmes participé à l'étude. Pour sa part, Johannes Kettunen estime qu'un travail approfondi s'impose avant que ce terrible test puisse être largement diffusé, certains faisant également remarquer, non sans raisons sans doute, que les assureurs pourraient bien être tentés de tirer profit de ces informations pour augmenter leurs primes… 

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