Le gouvernement kényan a déclaré qu'il travaillait pour une révision complète du Statut de Rome, pour que ses mécanismes reconnaissent les réalités africaines et le contexte socio-politique à l'égard de la résolution des conflits, la justice, la responsabilité et la stabilité politique.
L'information a été révélée dans un communiqué publié à Nairobi avant le départ jeudi du président kényan Uhuru Kenyatta pour Addis-Abeba, en Ethiopie, où il participera au sommet de deux jours des chefs d'État et de gouvernement des pays membres de l'Union africaine (UA) .
Le Kenya s'associe à l'initiative d'établir un mécanisme africain de justice internationale qui fournit des solutions africaines aux problèmes africains, selon la même source.
Selon la ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed, ce mécanisme est presque complété tel que proposé lors de la 23e session ordinaire du sommet de l'UA tenue en juin dernier à Malabo, en Guinée équatoriale, et ce dans le cadre du protocole de Malabo.
"Le Kenya a déjà signé et ratifié l'initiative de mécanisme africain et la délégation kényane insistera sur ce projet lors du sommet", indique le communiqué.
Le dossier sur la Cour pénale internationale (CPI), dont le Statut de Rome définit les attributions du tribunal, et la récente crise d'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest s'inscrivent à l'ordre du jour du sommet de l'UA de cette année.