La capitale chinoise a connu une augmentation du nombre de journées ensoleillées en 2014, une nette amélioration dans le contrôle de la pollution de l'air, par contre la réduction de la concentration moyenne de PM2,5, un polluant atmosphérique majeur, n'a pas réussi à atteindre l'objectif annuel espéré, ont annoncé dimanche les autorités environnementales.
Cette année, Beijing continuera à tenir la bride serrée concernant les polluants atmosphériques. Visant à réduire la concentration des PM2,5 - particules en suspension de moins de 2,5 microns de diamètre qui peuvent pénétrer les poumons et nuire à la santé- de 5%.
En 2014, Beijing a pu compter 204 jours avec une qualité de l'air dépassant les normes nationales, soit 20 jours de plus qu'en 2013, avec 45 jours de forte pollution d'une concentration moyenne supérieure à 150 microgrammes par mètre cube (contre 58 jours en 201), selon le rapport du Beijing Environmental Monitoring Center.
«Plus de ciel bleu et une diminution des jours de pollution montrent que nos mesures en matière de contrôle de la pollution de l'air deviennent efficaces», a déclaré dimanche Fang Li, directeur adjoint du Bureau de protection de l'environnement de la capitale.
De plus, Beijing a été la seule ville chinoise a avoir réalisé les objectifs fixés pour quatre principaux polluants (dioxyde de soufre, oxydes d'azote, demande chimique en oxygène et azote ammoniacal) dans l'air et l'eau en 2014, qui ont été ciblés pour fin 2015.
En dépit de ces mesures prises, la réduction des PM2,5 de l'année qui vient de s'écouler n'a pas respecté les objectifs fixés au début de 2014.
L'an dernier, la concentration moyenne annuelle de PM2,5 a été réduite à 85,9 micromètres par cube contre 89,5 en 2013, soit une baisse de près de 4%, a expliqué Zhang Dawei, directeur du centre de contrôle de Beijing.
Dans le cadre du Rapport sur le travail du gouvernement publié en janvier 2014, la capitale aurait dû voir sa moyenne de PM2,5 baissée de 5%.
«Plusieurs raisons complexes font que la réduction des PM2,5 est plus faible qu'annoncée, notamment par rapport aux conditions météorologiques changeantes sur une courte période», a indiqué Fang Li, ajoutant que de telles mesure sur une période plus longue, comme par exemple trois ans, peuvent être plus utiles et plus stables.