Flash :

2014 n'a pas été une bonne année pour l'Afrique du Sud Côte d'Ivoire: Le procès de l'ex-Première dame s'ouvre vendredi Madagascar : l'ancien président Ravalomanana libéré et passe Noël en famille Afrique du Sud : la présidence nie que Zuma veule épouser une 5ème femme Al-Shabaab attaque la base principale de la force de l'UA à Mogadiscio Mali : les organisations des droits de l'homme condamnent les arrestations de ressortissants africains en Angola La Chine et le Vietnam sont capables de gérer leurs différends Li Keqiang rencontre le chef de l'exécutif de la RAS de Macao Li Keqiang rencontre le chef de l'exécutif de la RAS de Hong Kong Le Storehouse, un restaurant à thème populaire de Xi'an Sénégal : l'alliance entre le parti au pouvoir et le Parti socialiste sérieusement menacée en perspective de la présidentiellede 2017 Un Mauritanien condamné à mort pour apostasie Un Mauritanien condamné à mort pour apostasie Moscou paralysée par une tempête de neige massive Publication des premières photos officielles de Jacques et Gabriella de Monaco La plus vieille gravure du monde aurait 500 000 ans Les Tchadiens sont les plus gros consommateurs d’alcool du monde Les Tchadiens sont les plus gros consommateurs d’alcool du monde Les caractéristiques de base du réseau de partenariat global de la Chine Quatre nouveaux hôtels 5 étoiles à Xi’an

Français>>Afrique

2014 n'a pas été une bonne année pour l'Afrique du Sud

( Source: Xinhua )

26.12.2014 13h29

L'année 2014 n'a pas été une bonne année pour l'économie sud-africaine, ont déclaré à Xinhua des experts économistes dans une interview récente.

"Le climat économique a été très difficile et le pays n'est pas parvenu à atteindre ses objectifs économiques", a déclaré Zamikhaya Maseti, économiste indépendant. "Le ministre des Finances a dû réviser les prévisions de taux de croissance de 2,7% à 1,4% en raison de facteurs intérieurs comme extérieurs".

Ces facteurs extérieurs comprennent un environnement mondial faible, y compris un ralentissement en Europe et dans d'autres pays émergents, a précisé M. Maseti. La tension économique dans ces régions a entraîné une baisse de la demande des produits sud- africains.

Sur le plan intérieur, les grèves prolongées dans le secteur minier ont réduit le produit intérieur brut (PIB).

En conséquence de la grève, "les entreprises n'ont pas pu payer leurs impôts et rien n'est sorti des mines de platine pendant six mois", a expliqué M. Maseti. "La grève a aussi rendu les investisseurs sceptiques sur les investissements en Afrique du Sud ".

"En conséquence de ces difficultés, l'économie n'a pas créé autant d'emplois de valeur qu'anticipé, de sorte que le taux de chômage reste supérieur à 24%", a ajouté cet expert.

Le secteur manufacturier n'a pas enregistré de bonnes performances, malgré le niveau bas de la devise nationale, le rand, a également indiqué M. Maseti.

"(Les entreprises de ce secteur) n'ont pas pu profiter de la faiblesse du rand pour vendre leurs produits à l'extérieur du pays. Cette faiblesse de la devise aurait pu leur permettre de générer des bénéfices à l'exportation", a indiqué M. Maseti.

Dans le secteur financier non plus, les événements n'ont pas été cléments. Moody' s Investment Service, l'une des grandes agences de notation financière internationales, a réduit en novembre sa note de crédit sur les cinq plus grandes banques sud- africaines, évoquant la dégradation du profil de solvabilité du gouvernement ainsi que le faible taux de croissance économique du pays comme principales raisons de cette révision.

Cette baisse de note touchait les banques Investec, FirstRand, Nedbank, ABSA et Standard Bank of South Africa. Les entreprises publiques de financement du développement, à savoir la Development Bank of Southern Africa et la Industrial Development Corporation, ont également été rétrogradées en raison de la baisse de capacité du gouvernement à les soutenir financièrement.

La compagnie publique d'électricité Eskom a également connu de grandes difficultés opérationnelles en fin 2014, avec des coupures d'électricité, affectant gravement le fonctionnement des entreprises.

"L'année a été mauvaise pour l'Afrique du Sud. La croissance économique, les grèves et les dépenses publiques ont toutes été négatives. En conséquence, l'évolution du moral des entreprises a été négative", a indiqué M. Maseti.

"Le rand a été sous forte pression face aux autres devises, en particulier face au dollar", observe de son côté Martyn Davies, directeur général de Frontier Advisory, un cabinet d'études de marché reconnu.

Cependant, le gouvernement sud-africain déclare que le pays dispose d'un brillant avenir. Le ministère des Finances table sur une croissance de 3% en 2017.

Le gouvernement s'est également engagé à fournir des garanties à la société parapublique d'énergie Eskom, pour qu'elle puisse emprunter 20 milliards USD pour les programmes de développement de l'énergie.

Le développement national est la priorité du plan de développement économique du pays. Ainsi, le gouvernement a annoncé d'importantes mesures de soutien aux secteurs clé tels les mines, le tranport, l'énergie renouvelable et les finances.

Davies a noté que le gouvernement devrait prendre des mesures stratégiques pour redresser l'économie.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales