Le dirigeant par intérim de Zambie, Guy Scott, a annoncé mardi qu'un scrutin présidentiel aurait lieu le 20 janvier 2015.
Ce scrutin aura lieu suite au décès du président Michael Sata le 28 octobre à l'hôpital King Edward VII de Londres, où il s' était rendu pour un contrôle médical.
La Constitution de ce pays exige qu'un scrutin présidentiel ait lieu dans les 90 jours suivant la vacance de ce poste.
Le président zambien en exercice a déclaré lors d'une conférence de presse à son bureau que l'organisation de cette élection était conforme à la Constitution du pays.
M. Scott, qui n'est pas éligible à la fonction suprême en Zambie en raison d'une clause de la Constitution exigeant que les candidats aient leurs parents nés en Zambie, a exprimé son espoir que la paix domine la campagne électorale.
Un certain nombre de partis politiques d'opposition ont déjà désigné des candidats pour participer à l'élection présidentielle, dont Nevers Mumba, dirigeant du principal parti d'opposition, le Mouvement pour une démocratie multipartite (MMD), et Hakainde Hichilema, dirigeant du second plus grand parti d'opposition, le Parti uni pour le développement national (UPND).
L'ex-président Rupiah Banda, qui espérait obtenir le soutien officiel du plus grand parti d'opposition pour sa candidature à la présidence, a été évincé au profit de M. Mumba.
Le parti au pouvoir, le Front patriotique, n'a pas encore annoncé son candidat et poursuit ses consultations internes sur la méthode de sélection de son candidat. Le parti au pouvoir est actuellement en proie à des divisions sur le mode de désignation de son candidat à la présidentielle, certains estimant que l' organe suprême du parti devrait choisir le candidat tandis que d' autres réclament une conférence générale.
Toutefois, les membres du parti intéressés par le poste de candidat officiel du PF à la présidence se sont vus demander de remplir des dossiers de candidature. Jusqu'à présent, cinq membres du parti, dont le fils du défunt président, Mulenga Sata, ont exprimé leur volonté de concourir à la présidence.
Ce pays d'Afrique australe compte plus de 30 partis politiques mais un grand nombre d'entre eux n'existent que sur le papier.