L'armée égyptienne a tué 16 activistes présumés dans des affrontements mardi, et en a arrêté quatre autres soupçonnés d'être des dirigeants extrémistes et des membres du groupe Ansar Bayt al-Maqdis, basé au Sinaï, ont indiqué à Xinhua des sources en charge de la sécurité.
"Des tanks de l'armée ont bombardé trois véhicules et une moto avec le drapeau Al-Qaïda dans des affrontements séparés dans les villages d'al-Muqataa, al-Agra et al-Goura, dans le Nord-Sinaï", ont indiqué les sources, qui s'exprimaient sous couvert d'anonymat pour cause de sécurité.
"Les forces de sécurité ont arrêté quatre importants dirigeants d'Ansar Bayt al-Maqdis impliqués dans les massacres de Rafah (contre les forces de sécurité)", ont ajouté les sources. "Des armes et des explosifs ont été saisis et l'opération de sécurité est toujours en cours."
L'opération de mardi fait partie d'une importante campagne de sécurité dans la péninsule du Sinaï, où les attaques contre les forces de sécurité ont augmenté suite à l'éviction en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée après les manifestations monstres contre son gouvernement. En conséquence, des dizaines d'extrémistes présumés ont été tués et des centaines ont été arrêtés.
Le groupe Ansar Bayt al-Maqdis, inspiré par Al-Qaïda et basé dans le Sinaï, a revendiqué la plupart des attaques contre les personnels de sécurité.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est engagé à combattre le terrorisme et à restaurer la stabilité dans le pays arabe le plus peuplé.