Les chefs musulmans ont profité de la fin du ramadan, célébrée le 28 juillet au Congo, pour inviter les fidèles à la vigilance.
"Soyons vigilants, car il y a de ceux-là qui ont sali l'image de l'islam au Congo. Qui leur a ouvert la voie pour mentir ? Ils usent des médias audiovisuels privés, se disent musulmans et mentent au nom de l'islam", s'est insurgé l'imam Kiam Hamidou, responsable de la mosquée Roi Fayçal du 5e arrondissement de Brazzaville, Ouenzé.
Les responsables de l'islam au Congo se sont déclarés mécontents de "la désinformation, des invectives médiatiques" proférées, selon eux, par des personnes au nom de cette religion.
Ils ont invité les médias congolais à ne recevoir sur leurs espaces que des musulmans mandatés par le Conseil supérieur islamique du Congo.
"Nous ne prêchons pas la violence. Suivez nos émissions sur la télévision nationale et sur les chaînes privées, il n'y a pas un seul mot lié à la violence", a indiqué le vice-président du Conseil islamique du Congo, Youssouf Ngolo.
En effet, pour une bonne partie de l'opinion congolaise, la montée exponentielle de l'islam dans le pays est sources d' inquiétudes.
"Nous ne pouvons pas être tranquilles en voyant la religion musulmane se répandre à une allure impressionnante dans le pays. Nous avons des soucis pour la sécurité, cela montre un certain désordre", pense Kévin Ondaye, un étudiant.
"Nul n'ignore que la prolifération des mosquées inquiète déjà les populations chrétiennes", disait, il y a quelques mois, un responsable de la Commission nationale des droits de l'homme du Congo.
Au cours de l'année 2013, certains Congolais ont manifesté de diverses manières leur opposition à un projet de construction d' une mosquée, annoncée comme la plus grande d'Afrique centrale, dans ce pays majoritairement chrétien.
Sur une population d'environ 4 millions d'habitants, le Congo comptait 452.000 musulmans et près de 3 millions de chrétiens dont 2,4 millions de catholiques, selon une étude publiée en 2008 par le ministère de la Santé.
Au mois de mai 2013, la communauté islamique du Congo annonçait que les deux principales villes du Congo, Brazzaville et Pointe- Noire, comptaient environ 800.000 fidèles musulmans.
Cette augmentation s'accompagnait aussi de celle des mosquées où ces fidèles sont repartis : 26 mosquées à Brazzaville et 21 à Pointe-Noire. Ce constat illustrait la montée exceptionnelle de l' Islam qui, depuis son implantation en 1910 au Congo, ne comptait que quelques rares mosquées dans ces deux villes.
"Le problème c'est que le Congo est frontalier au Cameroun et à la République centrafricaine. Il est très proche du Nigeria. Dans ces pays, la montée de l'islam s'est accompagnée de violences que le monde entier n'arrive pas à maîtriser aujourd'hui. Les Congolais sont bien au courant de cette actualité", analyse Roger, un journaliste congolais.
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