Les forces de sécurité ougandaises ont arrêté plus de 90 personnes, dont deux chefs culturels, dans la partie ouest du pays, suite aux attaques tribales qui ont eu lieu le week-end passé et fait 60 morts, a rapporté lundi à Kampala un porte-parole de la police.
Le porte-parole de la police Fred Enanga a déclaré par téléphone à Xinhua que quelque 45 suspects avaient été arrêtés à Bundibugyo, 30 à Kasese et 15 dans les baraques de l'armée à Kanyamirima, dans la province de Bundibugyo.
Les combattants tribaux, armés de machettes, de lances et de pangas, ont tenté samedi d'attaquer la baraque de Kanyamirima à Bundibugyo, tuant 16 civils, quatre policiers et un garde-chasse.
La police et l'armée poursuivent actuellement un groupe d' agresseurs qui se sont enfuis vers le mont Rwenzori et les par national de Queen Elizabeth, a déclaré M. Enanga.
Le lieutenant-colonel Paddy Ankunda, porte-parole des Forces de défense populaires de l'Ouganda, a exclu dimanche que cette attaque ait pu être menée par les Forces démocratiques alliées ( ADF), un mouvement associé à Al-Qaïda.