Le nombre de décès liés aux rites initiatiques s'élève à 23 en Afrique du Sud cette année, a annoncé le gouvernement sud-africain jeudi dans un communiqué.
La province du Cap oriental a recensé 19 victimes, la province du Mpumalanga trois et la province du Cap occidental une.
Obed Bapela, vice-ministre chargé des Affaires traditionnelles, a déploré cette nouvelle "attristante" et la survenue de ces drames "malgré tous les efforts" déployés conjointement par le gouvernement et les autres parties prenantes.
Les décès sont le plus souvent dus à des opérations de circoncision ratées.
Selon les statistiques officielles, 104 autres adolescents ont dû être hospitalisés en raison de cas de déshydratation, de septicémie provoquée par la circoncision, de gangrène, ou d'autres maladies chroniques.
"Le gouvernement condamne fermement les responsables qui gèrent des écoles illégales et présente ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées", indique le gouvernement dans son communiqué.
M. Bapela exhorte tous les membres de la communauté à signaler à la police toute école initiatique illégale.
Une campagne policière a entraîné la fermeture d'un certain nombre d'écoles initiatiques illégales à travers le pays.
Selon la coutume traditionnelle, les initiations sont normalement des rites de passage qui marquent l'entrée des garçons dans la vie adulte. Elles se déroulent généralement durant les mois de juin et juillet.