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Un puissant miracle d'une école primaire rurale du Yunnan

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.04.2021 08h52

Zhuomalamu « est devenue célèbre d'un pied », non pas pour son tir précis, mais pour sa force.

Les gens ont oublié le processus de la finale le 19 août 2019, mais ils se souviennent du coup de pied de Lamu. S'entraînant avant le match, Lamu s'est exercée au tir sur la surface de réparation. Elle donne un coups de pied et tire ! La balle n'est pas entrée dans le filet, mais a volé vers le panneau d'affichage derrière la ligne du bas comme un boulet de canon et s'est coincée dans un panneau en plastique de trois centimètres d'épaisseur.

Lors de ce match, l'école élémentaire n° 2 de Deqin a battu son adversaire de 3 à 1 et a remporté le trophée du Championnat féminin de football des écoles primaires de la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine). Lamu a marqué deux buts et a remporté le titre de « meilleure joueuse ».

L'école élémentaire n° 2 de Deqin est devenue célèbre grâce à ce match de football. Un an plus tard, l'école s'est à nouveau fait remarquer en basket-ball et a remporté la deuxième place de la compétition de basket-ball des Écoles de l'espoir « Trois districts et trois États », organisé par la Fondation Yao. « La rumeur la plus répandue est que nos enfants sont nés avec des pouvoirs surnaturels ». Zhashiluoding, l'entraîneur, aime bien ces légendes qui donnent à l'école une touche de mystère.

Seul le directeur Gesangnima sait que derrière l'honneur ne se cache pas la puissance divine, mais le sport. C'est le soutien de Taji qui a conduit à un record du sommet.

L'école élémentaire n° 2 de Deqin est située dans la ville de Benzilan, dans le canton de Deqin de la préfecture autonome tibétaine de Diqing, dans la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine). Le campus est construit au milieu de la montagne. De la porte au bâtiment d'enseignement, il faut gravir une pente raide et monter 135 marches pour accéder à l'aire de jeux. A travers les fenêtres de chaque classe, on peut voir la rivière de Jinsha déferler. 99% des 868 élèves de l'école sont des Tibétains et le domicile le plus éloigné est à plus de 200 kilomètres de l'école. Les enfants rentrent chez eux deux fois par an pendant les vacances d'hiver et d'été et vivent sur le campus avec leurs professeurs.

Gesang a constaté que de nombreux enfants étaient timides et introvertis et n'aimaient pas parler à cause du mal du pays et de problèmes de langue. Afin de leur permettre d'ouvrir leur cœur et de s'intégrer au plus vite dans la vie collective, Gesang a décidé que toute l'école devait pratiquer vigoureusement le sport et que chaque professeur devait y participer.

Et quelque chose de magique s'est produit. Chaque matin, le jogging et le saut à la corde permettent aux enfants qui viennent d'entrer à l'école de se familiariser rapidement et de se faire de nouveaux amis. Lors de la réunion sportive, afin de faire gagner un honneur à la classe, les enfants font preuve de confiance en eux et de réticence à admettre leur défaite. Lorsque l'équipe de l'école remporte un honneur, tous les professeurs et tous les élèves de l'école les accueillent avec des gongs et des tambours, tout le monde est plein de respect et de confiance. Le plus important est que les enfants soient plus ouverts et optimistes, qu'ils aient plus d'appétit et plus soient forts.

« Je ne m'attendais pas à ce que le sport devienne le monde spirituel de ces pensionnaires et le saint patron de leur santé physique », a dit Gesang. Les cadeaux qu'il voulait le plus offrir à ses enfants étaient des souvenirs sportifs et des histoires sportives, mais Gesang avait oublié le point le plus important : au cours des six dernières années, en plus des examens physiques, l'hôpital scolaire au coin du premier étage du bâtiment d'enseignement était l'endroit le moins visité par les enfants.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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