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Les immigrants doivent se conformer aux mesures de quarantaine et aux exigences légales de la Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 13.04.2020 16h10

L'Administration nationale de l'immigration a appelé les étrangers en Chine à coopérer avec les mesures de quarantaine requises par la loi, avertissant que ceux qui refuseront de le faire devront en assumer les responsabilités légales.

L'administration a fait cette déclaration sur son site Internet au cours du week-end, indiquant que les étrangers en Chine devraient faire enregistrer rapidement leur hébergement et se conformer à l'inspection d'identification par les services de sécurité publique.

La prise de position de l'administration est intervenue après plusieurs incidents récents impliquant des étrangers refusant de porter des masques ou de coopérer avec les mesures de lutte contre l'épidémie de la Chine, déclenchant un tollé général.

Les étrangers en Chine doivent coopérer avec les autorités locales, a-t-elle dit, et permettre la surveillance, la mise en quarantaine et d'autres mesures préventives contre le coronavirus si nécessaire. Les étrangers de plus de 16 ans doivent montrer leur passeport aux bureaux de sécurité publique et accepter l'inspection de leurs pièces d'identité. Ils doivent également faire enregistrer leur hébergement dans les 24 heures suivant leur arrivée ou leur changement d'adresse et accepter d'être placés sous observation médicale sur demande.

S'ils ne déclarent pas leur état de santé ou refusent les contrôles de leur température corporelle, l'enquête épidémiologique, la collecte d'échantillons, l'isolement, le diagnostic sur place et une orientation vers un hôpital, ils seront tenus responsables en vertu de la loi et feront face à un avertissement, à une amende, à un placement en détention ou à une éventuelle infraction pénale en responsabilité.

De même, si les étrangers violent la loi et les règlements, les services de sécurité publique peuvent invalider, annuler ou confisquer leurs visas et documents connexes, ou être rapatriés, c'est-à-dire se voir ordonner de quitter la Chine, ou expulsés, c'est-à-dire arrêtés et placés dans un avion. Les étrangers rapatriés ne pourront pas revenir en Chine pendant un à cinq ans et les étrangers expulsés pendant au moins 10 ans, a indiqué l'administration.

Le 31 mars, une photo d'une lettre de notification d'épidémie d'une communauté résidentielle de Beijing a été diffusée en ligne. Selon cette lettre, un Tanzanien n'a pas respecté le règlement sur la mise en quarantaine dans un établissement désigné après son retour en Chine, mais est retourné chez lui le 27 mars. Il a refusé de porter un masque facial, a ignoré les avertissements des travailleurs communautaires et du public service de sécurité et est sorti plusieurs fois pendant la période d'isolement. La police de Beijing a déclaré lors d'une conférence de presse le 2 avril qu'elle avait par conséquent ordonné à l'homme de quitter le pays à une certaine date.

Le 29 mars, une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux chinois a montré un étranger refusant de porter un masque dans une zone publique et insultant et agressant un agent de prévention de l'épidémie à Xi'an, la capitale de la province du Shaanxi (nord-ouest de la Chine). Plus tard dans la journée, la police locale a déclaré que l'homme avait perturbé l'ordre public et qu'il avait reçu l'ordre de quitter la Chine.

« Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, le gouvernement chinois a attaché une grande importance à la sécurité et à la santé de tous les habitants de la Chine, y compris les étrangers », a indiqué l'administration, ajoutant que « les étrangers en Chine doivent respecter les lois chinoises et ne peuvent pas mettre en danger la sécurité nationale de la Chine, nuire à l'intérêt public ou perturber l'ordre social et public ».

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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