Dernière mise à jour à 13h54 le 27/12
Des scientifiques chinois ont récemment rapporté qu'ils avaient créé des porcs génétiquement modifiés qui sont immunisés contre le virus de la peste porcine classique (VPPC).
La peste porcine classique, causée par le VPPC, est très contagieuse, et les porcs infectés meurent souvent en quelques semaines. Le VPPC peut être transmis d'un cochon à un autre et aussi de la mère à la progéniture. Les porcs domestiques et sauvages peuvent être infectés par le virus.
Avec une vaccination intensive, l'épidémie est demeurée sous contrôle en Amérique du Nord, en Australie et dans la majeure partie de l'Europe, avec des éruptions sporadiques. Cependant, elle demeure répandue à travers le reste du monde et les méthodes de contrôle sont limitées aux abattages qui entraînent des pertes économiques importantes.
Dans l'étude, des chercheurs du Collège des sciences animales de l'Université du Jilin de Chine, ont réussi à produire des porcs anti-VPPC en utilisant l'outil de modification génétique CRISPR/Cas9 avec la technique d'interférence d'ARN (RNAi).
Le CRISPR/Cas9 agit comme une paire de ciseaux moléculaires, et a été largement utilisé pour produire des animaux génétiquement modifiés. La technologie du RNAi a été considérée par les virologues comme une méthode prometteuse pour la suppression de l'infection virale.
Pour l'heure, il existe plusieurs études sur le RNAi portant sur la suppression du VPPC in vitro, ce qui indique que le développement de porcs génétiquement modifiés résistants au VPPC peut être possible.
Les chercheurs chinois ont procédé à ces techniques sur les porcs, permettant aux animaux d'avoir une résistance innée au VPPC. Au cours d'une épreuve virale, des porcs âgés de 55 jours ont été divisés en deux salles, chacune contenant trois porcs génétiquement modifiés, trois porcs non modifiés et un porc non modifié et infecté par le VPPC.
Les résultats ont montré que même si les porcs génétiquement modifiés étaient infectés par le virus, leurs symptômes étaient beaucoup moins sévères et non mortels, et les traces du virus dans le sang beaucoup plus faibles. Tous les porcs non modifiés sont morts de la maladie.
Dans le même temps, les chercheurs ont également constaté que la résistance au VPPC pouvait être transmise de manière stable à la nouvelle génération.
Les résultats ont été rapportés dans l'édition de décembre du journal américain en accès libre PLOS Pathogens.
Les chercheurs surveillent encore l'innocuité et l'efficacité de l'approche à mesure que les porcs génétiquement modifiés vieillissent.
Selon Ouyang Hongsheng, de l'Université du Jilin, auteur correspondant de la recherche, la stratégie de modification génétique pourrait être une approche directe et efficace pour introduire définitivement des traits résistants à la maladie dans la population des porcs agricoles, et peut-être d'autres espèces domestiques.
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