Dernière mise à jour à 16h04 le 06/12
1/3Un soldat de la patrouille frontalière se lave le visage. (Photo fournie par le compte WeChat officiel de l'armée)
2/3Des soldats de la patrouille frontalière montre leurs mains déformées. (Photo fournie par le compte WeChat officiel de l'armée)
3/3Des soldats patrouillent à la frontière. (Photo fournie par le compte WeChat officiel de l'armée)
Depuis 45 ans, un régiment stationnaire chinois patrouille la zone frontalière, bravant le vent et la neige au pied du mont Qomolangma, dans la Région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine).
Le poste de garde, situé dans le comté de Gangba, se trouve à 4 810 mètres d'altitude en moyenne avec plus de 200 jours de vent fort par an.
Wang Qiangqiang, un soldat, a été arrêté par son camarade à l'entrée des locaux du régiment après une demi-année de garde dans le poste car le climat rigoureux avait transformé son visage à un tel point que même son camarade n'avait pas réussi à le reconnaître.
Un incident semblable est arrivé à Huang Li, un sergent de première classe, dont la fiancée a pleuré après être arrivée au poste de garde pour son mariage, ne pouvant qu'à grand peine reconnaître le visage défiguré de son fiancé.
L'itinéraire de patrouille n'est pas toujours facile non plus, surtout entre le mois de novembre et d'avril où le sol est couvert de glace et de neige. Liu Fengjie, sergent de première classe, est ainsi tombé dans une grotte de glace lorsque son groupe de patrouille s'est perdu au cours d'une tempête de neige en 2015. Il a été sauvé par son arme qui est restée bloquée à l'entrée du trou et a attenué sa chute.