Dernière mise à jour à 16h53 le 16/10
Londres accueille de plus en plus de touristes en provenance de la Chine. (Photo/Edition d'outre-mer du Quotidien du Peuple) |
En Chine le coefficient Engel, qui mesure la part des dépenses des ménages consacrés à l'alimentaire, se rapproche du «niveau de vie aisée» fixé par l'ONU, et de tels changements ont même profité au marché européen.
En 2016, le coefficient Engel du pays était de l'ordre de 30,1%, soit proche du standard « aisé » de 20% à 30% de l'ONU, a déclaré Ning Jizhe, directeur du Bureau National des statistiques (BNS) lors d'une conférence de presse tenue par le bureau d'information du Conseil des Affaires d'Etat le 10 octobre 2017.
Au début du mois d'octobre, plus de 6 millions de touristes chinois venus de près de 300 municipalités se sont rendus dans 1 155 villes de 88 pays pendant les congés de la Fête nationale et de la Mi-Automne, selon les données publiées par l'Administration nationale chinoise du tourisme.
Les Chinois sont aujourd'hui plus généreux dans les dépenses de voyage. Les recettes du tourisme domestique pendant ces huit jours de vacance ont atteint 583,6 milliards de yuans (environ 88,5 milliards de dollars), progressant de 13,9% par rapport à 2016.
Pour les destinations touristiques traditionnelles, comme Londres ou Paris, la fête nationale d'une semaine a signifié de grosses dépenses.
L'ONU utilise le coefficient Engel pour évaluer le niveau de vie d'un pays, étant donné que les dépenses alimentaires représenteront moins de parts des dépenses totales d'une famille si les revenus augmentent.
Les Nations Unies ont fixé le coefficient supérieur de pauvreté à 60% ; le niveau répondant à peine aux besoins quotidiens entre 50 et 60% ; modérément aisée entre 40 et 50% ; la vie relativement aisée entre 30 et 40% ; riche entre 20 et 30% et richissime à 20%.
Le coefficient Engel de la Chine est le reflet de l'amélioration de vie des citoyens chinois, selon Bai Ming, chercheur à l'Académie chinoise du commerce international et des coopérations économiques du ministère du Commerce.
La demande plutôt rigide des Chinois est en baisse, laissant plus d'espace pour satisfaire leurs besoins de haut niveau, a ajouté Bai.
Par Xing Xue, journaliste du Quotidien du Peuple