La police chinoise a traité 430 affaires de falsification de "hukou"

La police chinoise a traité 430 affaires de contrefaçon, d'achat ou de vente de faux documents d'identité ou "hukou", le système d'enregistrement des ménages, dans le cadre d'une campagne de trois ans.

Un total de 702 personnes et 249 policiers ont été sanctionnés pour leur implication dans ces affaires, selon un communiqué publié jeudi à l'issue d'une réunion en matière de sécurité publique nationale sur la gestion du hukou.

Parmi les policiers impliqués, 70 ont été démis de leurs postes et 69 sont pénalement responsables.

Cette campagne nationale vise à remédier aux informations d'identité incorrectes, falsifiées ou reproduites et à découvrir la corruption cachée derrières ces affaires depuis 2014.

La police a invalidé environ 3,1 millions d'enregistrements de hukou reproduits et a rectifié environ 11 millions d'éléments d'informations personnelles incorrectes au cours des trois dernières années, indique ce communiqué.

Le hukou est le système d'enregistrement et d'administration des ménages appliqué en Chine, et il relie les cartes d'identité des citoyens et leurs dossiers personnels. L'accès aux services publics et à la sécurité sociale de base est lié, par le hukou, au lieu de résidence d'une personne. Les bénéfices que le hukou apporte diffèrent en fonction des régions, générant une demande pour la falsification de cartes d'identité.

Comme certaines villes chinoises ont imposé des restrictions sur les achats de logements pour éviter les bulles immobilières, la demande de faux documents d'identité a augmenté.