Le partage de vélos gagne le "toit du monde"

En Chine, l'engouement pour le partage de vélos s'est répandu jusqu'au Tibet, avec 500 deux-roues partagés sur ce plateau, selon un bilan établi jeudi.

Une série de vélos Ofo, caractérisés par leur couleur jaune brillant, ont été placés à 22 endroits à Xigaze, la deuxième grande ville de la région tibétaine, a indiqué Lyu Shuang, directeur régional de cette entreprise.

"Nous souhaitons que le partage de vélo devienne le moyen de transport à faibles émissions de carbone et bon marché utilisé par les locaux et par les touristes au Tibet", a déclaré M. Lyu, ajoutant que la prochaine station de l'entreprise serait située à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet.

Le système de partage de vélos, qui a explosé dans les grandes villes chinoises l'année dernière, permet aux utilisateurs de louer des vélos pour seulement un yuan (environ 15 centimes de dollar) par heure via une application mobile et de les laisser n'importe où pour le prochain utilisateur.

Les vélos dans les rues populaires de Xigaze ont attiré des curieux. "C'est vraiment bon marché, et très pratique pour un trajet court", s'est enthousiasmé le citoyen Cering, qui, avec ses amis, a loué un vélo pour le plaisir.

Soutenues par la croissance économique à deux chiffres pendant plus de 20 ans, les ventes des voitures au Tibet sont en plein essor. La région sous-peuplée compte aujourd'hui 300.000 véhicules, avec la moitié d'entre eux à Lhassa.

Cependant, les véhicules à quatre roues ont aussi amené des embouteillages et des problèmes de parking au centre-ville de Lhassa.