Dernière mise à jour à 13h37 le 07/12
Alors que la capitale française connaît un important pic de pollution atmosphérique aux particules fines PM10, persistant depuis le 30 novembre dernier, la préfecture de police de Paris a annoncé mardi la prolongation mercredi 7 décembre de la circulation alternée, mesure déja mise en place ce mardi à Paris et dans sa banlieue.
Selon la réglementation, le mercredi, seuls les véhicules aux plaques d'immatriculation impaires pourront circuler, ainsi que les véhicules transportant plus de trois personnes, les ambulances, taxis, auto-écoles, les véhicules de transports en commun et les véhicules dits "propres" (électriques, hybrides, fonctionnant au gaz).
La mesure s'applique à Paris et aux 22 communes situées dans les Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis. La vitesse des véhicules est abaissée de 20km/h sur tous les axes routiers de type autoroute, voie rapide, routes nationales et départementales.
Dans les espaces verts et les jardins, la pratique de brûlage est interdite. En zone résidentielle, la température des locaux d'habitation ne doit pas dépasser 18°C et l'utilisation du bois de chauffage individuel est interdite.
De son côté, la mairie de Paris a également prolongé la gratuité dans tous les transports en commun, ainsi que pour la location de Vélib et Autolib pour la journée de mercredi 7 décembre.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, le ministère français de la Santé a notamment recommandé "aux populations vulnérables et sensibles" d'éviter les activités physiques et sportives intenses en plein air ou à l'intérieur, de consulter un médecin en cas de gêne respiratoire inhabituelle, et d'éviter de sortir "en début de matinée ou fin de journée aux abords des grands axes routiers".
Airparif, organisme français agréé par le ministère de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air en région d'Ile-de-France, a déclenché la procédure d'alerte ce mardi et a annoncé son maintient mercredi 7 décembre, indiquant que "le seuil d'alerte correspond à un niveau de concentration de polluants dans l'atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population ou de dégradation de l'environnement, justifiant l'intervention de mesures d'urgence".
Il s'agit d'un des plus importants pics de pollution atmosphérique à Paris et en Ile-de-France depuis 2015, a-t-on rappelé.