Le bilan s'alourdit à 31 morts suite à l'incendie dans une discothèque de Bucarest

Une autre victime de l'incendie qui a ravagé une discothèque du centre ville de Bucarest, capitale de la Roumanie, dans la nuit de vendredi à samedi a trouvé la mort lundi à l'hôpital des brûlés, ce qui porte à 31 le nombre de décès causés par cette tragédie, a annoncé lundi le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur roumain Gabriel Oprea.

La victime qui a trouvé la mort lundi était un homme non identifié qui était dans un état grave, avec les mains et les avant-bras carbonisés, a affirmé le directeur de l'hôpital, Cristian Nitescu.

Le groupe de travail du gouvernement a prévu que le nombre de décès pourrait augmenter de façon significative au cours des prochaines heures, et même doubler.

L'incendie qui est survenu dans la discothèque dans la nuit de vendredi à samedi est l'accident le plus grave à s'être produit dans un lieu public, en Roumanie, depuis des décennies. 26 personnes ont péri sur place et une autre a trouvé la mort peu après avoir été conduite à l'hôpital. Dimanche, trois jeunes femmes sont mortes dans deux hôpitaux de Bucarest.

Il est encore possible que 20 autres personnes trouvent la mort, a indiqué dimanche le vice-ministre de l'Intérieur Raed Arafat lors d'une réunion du groupe de travail du gouvernement dirigé par le Premier ministre.

"90 personnes sont dans un état grave ou critique. Certaines d'entre elles dans un état très critique'', a expliqué M. Arafat lors de la réunion.

Au moins 180 personnes ont été blessées lors de l'incendie et de la bousculade qui s'en est ensuivie, et plus de 140 personnes sont encore hospitalisées.

L'incendie a été provoqué par les étincelles d'effets pyrotechniques déclenchés lors d'un concert à la discothèque Collectiv qui ont enflammé de la mousse recouvrant des colonnes, ont indiqué des témoins.

Le procureur général Tiberiu Nitu a annoncé que trois associés de la discothèque ont été déférés en vertu d'un mandat du tribunal afin d'être entendus par le Service des poursuites pénales en tant que suspects d'homicides et de lésions corporelles fautives.

Samedi, le gouvernement a annoncé trois jours de deuil national en hommage aux victimes.