Dernière mise à jour à 08h35 le 02/09
Un parc commémoratif a été inauguré mardi à Tianjin pour marquer le 70e anniversaire de l'insurrection de Chinois forcés de travailler au Japon durant la Seconde Guerre mondiale.
Un mur de 26 m de haut décoré de gravures décrivant l'histoire de ces personnes, de leur travail forcé dans de dures et brutales conditions, au retour de leurs dépouilles en Chine, s'érige fièrement de toute sa hauteur dans le parc.
Un total de 986 Chinois ont été réduits en esclavage par les soldats japonais et envoyés dans un camp de travail de la mine de Hanaoka, dans la ville japonaise d'Odate (nord-est), de juillet 1944 à juin 1945.
Parmi eux, 419 sont décédés sous la torture ou le travail ou ont été tués à la suite de leur insurrection le 30 juin 1945, alors qu'ils luttaient pour leur dignité et leur liberté.
Gao Zengqi, responsable de l'administration du parc, a indiqué que 409 de ces 419 victimes avaient été enterrées dans le parc.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des millions de Chinois ont été forcés de travailler dans des mines et usines du nord-est de la Chine et au Japon. Nombre d'entre eux sont morts de malnutrition, de maladies, de violences physiques ou ont été tués par leurs ravisseurs japonais.
Le gouvernement japonais refuse toujours de s'excuser auprès des victimes.
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