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Euro-2016 : la France déterminée à lutter contre le hooliganisme

Xinhua | 17.06.2016 08h27

Après les violences survenues samedi à Marseille entre supporters anglais et russes en marge de l'Euro-2016 de foot, le gouvernement français a prévenu que les auteurs de ces violences devaient être "renvoyés" de France.

"Des événements inacceptables (...) se sont déroulés à Marseille entre des soi-disant supporters britanniques et russes (...) Tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à ces violences, à ces combats de rue, doivent être non seulement identifiés mais surtout renvoyés", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll.

Samedi, en marge du match Angleterre-Russie à Marseille, de violents affrontements entre supportes russes et anglais avaient fait 35 blessés, dont un supporter anglais toujours dans un état critique, rapporte la presse française.

"A la suite des violents affrontements à Marseille, 43 Russes ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police marseillaise" et "onze ont été remis en liberté", écrivait jeudi la radio RTL sur son site internet, précisant que les hooligans russes seraient actuellement au nombre de 150 en France.

L'arrestation des supporters russes a eu lieu mardi dans les Alpes-Maritimes (sud-est) alors qu'ils étaient dans un car à destination de Lille, précisent les médias français.

Dès le lendemain, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que "l'arrestation d'un autobus avec plus de quarante supporters russes par la police (était) un incident absolument inadmissible".

Les autorités russes ont également convoqué mercredi l'ambassadeur de France à Moscou, Jean-Maurice Ripert, pour le mettre en garde contre l'atmosphère "antirusse" en France.

Mardi, l'Union des associations européennes de football (UEFA) avait indiqué de son côté qu'en cas de nouvel incident impliquant les supporters russes dans l'un des stades du tournoi de l'Euro, l'équipe russe serait exclue de la compétition.

RTL rappelait jeudi que pour "mieux encadrer les supporters lors des matches et identifier les hooligans, le ministère de l'Intérieur a mis en place une coopération internationale".

"Plus de 200 policiers étrangers participent à la sécurisation de l'Euro-2016. Certains sont présents en permanence au sein du centre de coopération policière internationale installé à Lognes", en Seine-et-Marne, avait en effet indiqué la semaine dernière le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Par ailleurs, des "spotters", sont "déployés sur le terrain, aux côtés des forces de l'ordre françaises, et notamment les policiers de la division nationale de lutte contre le hooliganisme" pour "détecter la présence, aux abords des stades, dans les 'fan-zones', ou encore dans les transports, des fauteurs de trouble et hooligans, afin qu'ils soient aussitôt interpellés", avait ajouté M. Cazeneuve.

De son côté, la chaîne de télévision BFM TV écrivait jeudi que Paris reproche notamment à Moscou "d'avoir laissé ses hooligans les plus durs quitter le pays pour aller à l'Euro".

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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