Le président du Parlement libanais met en garde contre l'hostilité d'Israël

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a mis en garde mardi les Libanais contre l'hostilité d'Israël, alors que le pays commémore le 17e anniversaire de la guerre de 34 jours entre le Liban et Israël, qui a débuté le 12 juillet 2006.

"Tous les Libanais, indépendamment de leurs orientations et affiliations politiques, spirituelles et partisanes, doivent être conscients des intentions cachées d'Israël", a dit M. Berri dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle National News Agency.

Les remarques de M. Berri interviennent dans un contexte de tensions frontalières entre Israël et le Liban au sujet de deux tentes érigées par le Hezbollah et dont Israël affirme qu'elles ont été installées sur son territoire.

Les tentes ont été installées dans les collines de Kfar Chouba, qu'Israël a prises à la Syrie pendant la guerre du Moyen-Orient en 1967 et annexées en 1981, mais qui ont été revendiquées par le Liban.

Lundi, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a exhorté la force intérimaire des Nations Unies au Liban à faire pression sur Israël pour qu'il se retire au nord du village frontalier de Ghajar.

Israël et le Hezbollah, un groupe militant soutenu par l'Iran au Liban, se sont livrés à une guerre d'un mois en 2006, qui s'est terminée par un cessez-le-feu négocié sous l'égide des Nations Unies.

Israël devait se retirer de la moitié nord de Ghajar conformément à la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, mais n'a jamais donné suite.