Dernière mise à jour à 08h48 le 29/05
Le ministre en chef de l'Etat indien de Manipur, N. Biren Singh, a déclaré dimanche que 40 activistes présumés du groupe ethnique Kuki avaient été tués par les forces de sécurité au cours des derniers jours, et que plusieurs autres avaient été arrêtés.
La répression massive initiée par la police et les forces de sécurité de l'Etat se poursuit, et le nombre de victimes pourrait encore augmenter, ont indiqué divers médias, citant des sources gouvernementales.
M. Singh a déclaré que la répression concernait les groupes militants Kukis qui avaient initialement signé un accord de suspension des hostilités avec le gouvernement fédéral et les gouvernements des Etats en août 2008. L'accord a été signé par 25 groupes militants, dont 17 appartiennent au groupe de coordination "Organisation nationale Kuki" et huit au Front populaire uni.
Selon cet accord, les cadres de ces groupes devaient rester dans les camps désignés, et leurs armes étaient supposées rester sous clé.