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L'Iran cherche à utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, selon son dirigeant suprême

Xinhua | 18.02.2022 09h21

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré jeudi que la république islamique visait une utilisation "pacifique" de l'énergie nucléaire, et qu'elle ne s'en servirait "pas pour des armes nucléaires".

Bien que "l'ennemi" des Iraniens sache que le programme nucléaire de l'Iran est "pacifique", il ne veut pas que la nation iranienne réalise ce grand progrès, a affirmé M. Khamenei dans un discours télévisé.

"Si aujourd'hui nous ne pensons pas à des questions comme l'éducation des scientifiques, la procréation ou l'énergie nucléaire, nous aurons des problèmes demain", a-t-il déclaré.

Il a indiqué que toutes les parties au Plan d'action global conjoint (PAGC) auraient dû prendre en compte "des points qui ne poseraient pas de problèmes plus tard, mais certains de ces points ont été ignorés et des problèmes que nous voyons (aujourd'hui) ont surgi".

Le dirigeant iranien n'a pas précisé ses "points" qui devaient être pris en compte dans la conclusion de l'accord nucléaire de 2015.

L'Iran a signé le PAGC avec les puissances mondiales en juillet 2015. Cependant, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales à l'Iran, ce qui a incité Téhéran à abandonner certains de ses engagements nucléaires un an plus tard et à avancer ses programmes nucléaires suspendus.

Depuis avril 2021, huit cycles de pourparlers ont eu lieu à Vienne, la capitale autrichienne, entre l'Iran et les autres parties du PAGC, à savoir le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et l'Allemagne, les Etats-Unis étant indirectement impliqués dans les pourparlers, pour relancer cet accord historique.

Le négociateur en chef iranien sur le dossier nucléaire, Ali Bagheri Kani, a déclaré mercredi que les pays du PAGC étaient désormais plus proches d'un accord que jamais.

"Après des semaines de discussions intensives, nous sommes plus proches que jamais d'un accord", a tweeté M. Bagheri Kani mercredi soir. "Cependant, rien n'est convenu tant que tout n'est pas convenu."

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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