Dernière mise à jour à 12h38 le 06/10
Une nouvelle étude en pré-impression publiée récemment en ligne apporte des preuves solides à l'appui de l'hypothèse d'un "débordement naturel" de la COVID-19, avec des résultats difficilement conciliables avec l'hypothèse d'une "fuite d'un laboratoire".
Le SRAS-CoV-2, le virus à l'origine de la COVID-19, pourrait s'être propagé des animaux à l'homme à plusieurs reprises, selon l'analyse préliminaire des génomes viraux prélevés sur des personnes infectées au début de la pandémie.
La dernière analyse, publiée sur le forum de discussion virological.org, est basée sur un examen détaillé des séquences génétiques de deux lignées précoces, dites A et B, qui présentent des différences génétiques clés, obtenues auprès de personnes infectées fin 2019 et début 2020.
"C'est une étude très significative [...] Si vous pouvez montrer que A et B sont deux lignées distinctes et qu'il y a eu deux débordements, cela élimine pratiquement l'idée que cela provient d'un laboratoire", a déclaré Robert Garry, virologue à l'université Tulane de la Nouvelle-Orléans (Louisiane), dans un article de Nature.
Selon les chercheurs, si ces résultats sont confirmés par d'autres analyses, l'hypothèse de la "fuite d'un laboratoire" serait moins probable.