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Des dirigeants politiques étrangers s'opposent à la politisation de la recherche des origines du nouveau coronavirus (2)

Xinhua | 03.09.2021 08h26

Des dirigeants et partis politiques étrangers se sont fermement opposés à la politisation de la recherche des origines du nouveau coronavirus, estimant qu'un récent rapport sur ce sujet des services de renseignement américains n'avait absolument aucune base scientifique ou crédibilité.

Dans leurs messages au Département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), ils ont déclaré que ce rapport faisait fi de la science et des faits, persistait dans la manipulation politique, continuait de salir la Chine et avait gravement entravé et sapé la solidarité de la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie et la coopération mondiale en matière de recherche des origines de ce virus.

Ils ont salué la participation active de la Chine à la recherche mondiale des origines du SRAS-CoV-2, car elle a adopté une attitude ouverte et transparente. Ils ont exprimé leur conviction que de telles études devraient être menées par des scientifiques et des experts médicaux du monde entier. Ces dirigeants ont également appelé la communauté internationale à renforcer l'unité et la coopération et à bâtir ensemble une communauté sanitaire mondiale pour tous.

Le soi-disant rapport que les Etats-Unis ont récemment concocté n'a aucun fondement scientifique, a noté Bayazeed Kasi, conseiller à la coopération avec le PCC du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI). Les Etats-Unis ont complètement raté leur propre contrôle de l'épidémie, a-t-il dit, ajoutant que loin de réfléchir à ses propres erreurs, ce pays a mobilisé une grande quantité de ressources pour politiser la pandémie et stigmatiser le virus.

Ce rapport américain a gravement perturbé la coopération mondiale contre la pandémie, a poursuivi M. Kasi, exprimant sa ferme opposition à tout acte qui saperait une recherche des origines du virus reposant sur la science.

Ahmed Hussein Ahmed, secrétaire général adjoint du Parti Oumma (Soudan) en charge des affaires étrangères, a estimé que la Chine avait adopté la bonne approche pour rechercher les origines du fléau, ajoutant que son parti saluait l'ouverture et la transparence de la Chine, ainsi que les efforts considérables qu'elle a déployés et le rôle qu'elle a joué à cet égard.

La Chine est en pointe parmi les grandes puissances au monde en matière de réponse au nouveau coronavirus, a-t-il jugé, la remerciant pour avoir aidé les pays arabes à atténuer l'impact de la pandémie.

Yahya Ahmed al-Waqf, vice-président de l'Union pour la République (UPR) en Mauritanie, a estimé que les études sur la recherche des origines du nouveau coronavirus devraient être menées de manière scientifique et que la politisation de ce dossier devrait cesser.

La Chine a pris l'initiative de partager les informations sur le virus avec d'autres pays et de fournir diverses formes d'aide aux pays en développement pour lutter contre la pandémie, ce qui a été largement reconnu et salué par tous les pays, a-t-il dit, ajoutant que son attitude et ses actions face à la pandémie constituaient une bonne approche que tous les pays devraient apprendre.

Mohammed Allouch, membre du comité central du Front de lutte populaire palestinien (FPLP), a exprimé sa ferme opposition à toute politisation et étiquetage des origines du virus et à toutes les tentatives visant à bloquer la coopération mondiale dans la lutte contre le virus.

Le soi-disant rapport américain, a-t-il poursuivi, vise à salir les succès de la Chine dans la lutte contre la pandémie, mais ne saurait dissimuler les échecs de l'Amérique à cet égard.

Les pays devraient accorder la priorité absolue à la vie et à la santé des gens, retracer les origines du virus avec des méthodes scientifiques, établir un sens de communauté de destin pour l'humanité et affronter conjointement le SRAS-CoV-2, ennemi commun de l'humanité, a ajouté M. Allouch.

Stephen Bwansa Mabele, membre du bureau politique du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) en République démocratique du Congo, a noté que le virus et ses variants avaient eu un impact sur la vie et la sécurité des personnes dans tous les pays et sur l'économie mondiale.

Quelques pays ont tenté de politiser les questions scientifiques, ont même publié de faux rapports au mépris des faits et déversé de la boue sur d'autres pays, ce qui a sérieusement entravé les efforts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour coordonner les pays afin de prévenir et de contrôler conjointement la pandémie, a-t-il ajouté.

Le Parti communiste du Pérou - Patrie rouge (PCP-RP) a accusé les Etats-Unis d'avoir instrumentalisé et manipulé politiquement la recherche des origines et produit un rapport contre la Chine sans fondement scientifique, dans une tentative claire d'échapper à leurs responsabilités et de blâmer la Chine pour cette catastrophe mondiale.

Cette décision a sérieusement entravé la recherche des origines fondée sur la science et les progrès internationaux dans la lutte contre la pandémie, a-t-il estimé, appelant tous les pays à mener des recherches via la coopération internationale sur la base du respect de la science.

Le Parti communiste britannique (CPB) a noté qu'après avoir envoyé une équipe d'experts internationaux en Chine en début d'année, l'OMS a conclu qu'il était extrêmement improbable que le virus ait été introduit chez l'homme par un laboratoire, mais les Etats-Unis ont néanmoins ordonné à leurs services de renseignement de fabriquer le rapport.

Les assertions américaines ont été vivement mises en doute par les principaux experts britanniques dans le domaine de la virologie, lesquels se sont conformés aux preuves génétiques généralement acceptées selon lesquelles le virus est apparu dans la nature, a dit le CPB.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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