Dernière mise à jour à 08h32 le 10/08
Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré lundi que tous les membres de l'armée américaine devraient être vaccinés contre la COVID-19 d'ici le 15 septembre, informant les troupes actuellement en service que cette date limite pourrait être repoussée en cas d'évolution de la réglementation ou d'aggravation de la situation pandémique.
"Je vais demander l'approbation du président pour rendre le vaccin obligatoire au plus tard à la mi-septembre, ou immédiatement après son homologation" par l'Administration américaine des aliments et des médicaments (FDA), "selon ce qui est le plus rapide", a déclaré M. Austin dans une note publiée par le département de la Défense.
En l'absence d'approbation complète du vaccin de Pfizer - qui n'est pour l'instant autorisé que pour une utilisation d'urgence - par la FDA, M. Austin devra en effet demander une dérogation spéciale au président Joe Biden pour rendre l'injection obligatoire pour les militaires. Une approbation complète de la FDA est cependant attendue "au début du mois prochain", a indiqué M. Austin.
"Nous avons besoin d'une armée prête et en bonne santé pour défendre notre nation", a déclaré M. Austin, encourageant les militaires non vaccinés à se faire vacciner au plus tôt au lieu d'attendre que l'injection ne devienne obligatoire.
La décision du Pentagone intervient un peu plus d'une semaine après que M. Biden a annoncé avoir demandé au département de la Défense "d'examiner quand et comment le vaccin anti-COVID-19 pouvait être ajouté à la liste des vaccins que les forces armées doivent recevoir".
Selon le Pentagone, plus d'un million de soldats ont été entièrement vaccinés, et 237.082 autres ont reçu une injection. Des données mises à jour le 4 août indiquent également que les taux de vaccination varient considérablement entre les différents services de l'armée.