Dernière mise à jour à 09h07 le 19/03

Page d'accueil>>International

Les gens doivent continuer à recevoir le vaccin d'AstraZeneca contre le COVID-19, selon le régulateur britannique des médicaments

Xinhua | 19.03.2021 08h46

L'Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a confirmé jeudi que les avantages du vaccin d'AstraZeneca dans la prévention du COVID-19 l'emportaient largement sur les risques, appelant les gens à continuer à recevoir le vaccin d'AstraZeneca contre le COVID-19.

Au terme d'un examen scientifique rigoureux de l'ensemble des données disponibles, le régulateur britannique des médicaments a déclaré que les preuves disponibles "ne suggèrent pas que les caillots sanguins dans les veines (thromboembolie veineuse) soient causés par le vaccin d'AstraZeneca contre le COVID-19" mis au point par la société pharmaceutique et biotechnologique AstraZeneca et l'Université d'Oxford.

Cette déclaration intervient après qu'un nombre croissant de pays de l'Union européenne ont suspendu l'utilisation du vaccin d'AstraZeneca par mesure de précaution, à la suite des rapports faisant état de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu le vaccin.

La MHRA a déclaré avoir tiré cette conclusion après avoir procédé à un examen détaillé des cas signalés ainsi que des données obtenues lors d'admissions à l'hôpital et dans des dossiers de médecins généralistes.

Cette conclusion a été confirmée par le groupe consultatif indépendant du gouvernement britannique, la Commission des médicaments humains, dont les experts scientifiques et les cliniciens ont également examiné les données disponibles, a fait savoir la MHRA.

Selon les informations diffusées dans les médias jeudi, un homme britannique est décédé et quatre autres ont souffert de coagulation sanguine après avoir reçu le vaccin d'AstraZeneca. La MHRA a indiqué qu'un examen plus approfondi des cinq cas était "en cours".

Les cinq hommes, âgés de 19 à 59 ans, ont souffert d'une thrombose des sinus veineux cérébraux (CVST), selon le journal The Telegraph.

"Cette maladie a été signalée chez moins d'une personne sur un million vaccinées jusqu'à présent au Royaume-Uni, et peut également se produire naturellement - un lien de causalité avec le vaccin n'a pas été établi", a affirmé la MHRA.

"Notre examen approfondi et minutieux, ainsi que l'évaluation critique de scientifiques indépendants de premier plan, montrent qu'il n'existe aucune preuve que la formation de caillots sanguins dans les veines soit plus fréquente que ce à quoi on pourrait s'attendre en l'absence de vaccination, avec l'un ou l'autre des vaccins", a affirmé la Dr June Raine, directrice générale de la MHRA.

"Nous avons reçu un très petit nombre de rapports faisant état d'une forme extrêmement rare de caillot sanguin dans les veines cérébrales, accompagné d'une baisse des plaquettes peu après la vaccination. Ce type de caillot sanguin peut se produire naturellement chez les personnes qui n'ont pas été vaccinées, ainsi que chez celles qui souffrent du COVID-19", a poursuivi Mme Raine.

La MHRA maintient que les avantages des vaccins contre le COVID-19 continuent de l'emporter sur les risques et que le public doit continuer à se faire vacciner lorsqu'il est invité à le faire.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :