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L'Union européenne à la lutte pour adopter son plan de relance

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.07.2020 16h36

Les dirigeants des Etats membres de l'Union européenne (UE), réunis à Bruxelles dans le cadre d'un sommet spécial consacré au prochain budget septennal et au plan de relance économique face à la pandémie, devront se retrouver dimanche, faute d'un consensus au terme de deux jours de débats intenses.

Les dirigeants se réuniront de nouveau dimanche à midi, a déclaré un porte-parole du président du Conseil européen Charles Michel.

La prolongation d'un jour a été proposée par ce dernier, qui a présidé la difficile table ronde et a tenu des réunions bilatérales avec les dirigeants des Etats membres au cours des deux premiers jours, en essayant de rapprocher leurs points de vue.

Ce sommet, la première réunion en face-à-face depuis le début de la pandémie, est intervenu à un moment crucial alors que le bloc de 27 membres cherche à atteindre un consensus sur un plan de relance pour un montant de 750 milliards d'euros intégré au budget renforcé de l'UE 2021-2027 qui comptera 1.074 milliards d'euros.

Une partie du fonds financé par la dette sera versée à titre de subventions non remboursables aux pays frappés par la crise alors que le reste sera accordé sous forme de prêts. Les pays les plus touchés par la pandémie, tels que l'Italie et l'Espagne, seront les plus grands bénéficiaires de ce plan de relance.

Cependant, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et l'Autriche, surnommés les "Frugal Four" (les quatre austères), s'opposent aux subventions non remboursables et appellent à conditionner l'assistance à des projets de réforme.

Selon le président français Emmanuel Macron qui s'est exprimé le 19 juillet, il y a eu une volonté de compromis pour un accord sur un fonds de relance économique lors du sommet de l'Union européenne, mais cela ne devrait pas se faire au détriment de l'ambition du bloc.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a insisté pour que les États membres conservent l'approbation finale, un veto effectif, de tout financement pour les bénéficiaires.

Le dernier plan de Charles Michel, le président du Conseil européen, comprenait un « super frein d'urgence » qui donne à n'importe quel pays une fenêtre de trois jours pour déclencher un examen par tous les États membres des plans de dépenses d'un autre.

Dans le même temps, Barcelone, l'une des villes les plus visitées d'Europe, a réinstauré un confinement le 18 juillet. Le nombre de décès en Espagne, plus de 28 400 personnes, est l'un des plus élevés d'Europe, et plus de 150 nouveaux clusters de virus ont été identifiés à travers le pays ces derniers jours.

La France, où les masques sont obligatoires dans les espaces publics intérieurs depuis ce 20 juillet, surveille de près les clusters de coronavirus en Espagne, a de son côté déclaré le Premier ministre Jean Castex.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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