Dernière mise à jour à 11h03 le 31/10
La responsable des affaires climatiques des Nations unies a déclaré mercredi que des "options d'hébergement alternatives" étaient actuellement à l'étude, après que le Chili eut annoncé qu'il renonçait à organiser comme prévue la conférence des Nations unies sur le climat (COP25) de cette année.
Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), organisme basé à Bonn, en Allemagne, a déclaré dans un communiqué qu'elle avait été informée de la "décision du gouvernement du Chili de ne pas accueillir la COP25, en raison de la situation difficile que le pays traverse en ce moment".
Le président chilien, Sebastian Pinera, a en effet annoncé un peu plus tôt mercredi que son pays ne pouvait plus accueillir ni le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) ni la COP25, dans la mesure où il avait besoin de se concentrer en priorité sur la crise sociale à laquelle son pays est en ce moment confronté.
La COP25 devait initialement se tenir du 2 au 13 décembre prochain à Santiago, la capitale du Chili.