La Russie et la Géorgie s'engagent dans les efforts de normalisation des relations bilatérales

Des députés russes et géorgiens ont déclaré que leurs pays respectifs étaient prêts à mettre fin aux hostilités actuelles entre eux et à résoudre la crise dans les relations bilatérales, a fait savoir lundi la Douma, chambre basse du Parlement russe.

"La Russie est prête à avancer de toutes les manières possibles vers une levée progressive des restrictions (...) La Russie fera cela bien sûr avec la pleine compréhension et confiance que les autorités géorgiennes y sont prêtes", a dit Leonid Kalachnikov, président de la commission de la Douma sur les affaires de la Communauté des États indépendants, cité par un communiqué de presse.

Le député a tenu ces propos à l'issue d'une réunion du groupe de dialogue interparlementaire informel entre la Russie et la Géorgie, organisée par la Douma.

De son côté, la partie géorgienne a fait savoir qu'elle appellerait les autorités géorgiennes à faire tout leur possible pour régler la crise actuelle dans les relations entre les deux pays, selon la Douma.

Les tensions entre la Russie et la Géorgie ont marqué une vive escalade depuis le mois dernier lorsque des milliers de Géorgiens se sont rassemblés devant le siège du Parlement dans le centre de Tbilissi pour protester contre une visite d'un député russe.

Plus tard, un présentateur d'une chaîne de télévision géorgienne a critiqué les autorités russes en usant de langage vulgaire lors d'une émission télévisée, ce qui a été dénoncé par les autorités géorgiennes.

"Tout cela ce sont des provocations visant à dégrader les relations entre la Géorgie et la Russie. Les forces destructrices en Géorgie ont de nouveau tenté de tout faire pour réduire à néant tous les efforts que nous avons accumulé au cours des trois dernières années", a déclaré lors de cette réunion George Lomia, député géorgien membre du parti d'opposition de l'Alliance des patriotes de Géorgie.

Le gouvernement russe a annoncé le mois dernier que les vols de transport de passagers des compagnies russes et géorgiennes entre les deux pays seraient suspendus à partir du 8 juillet.