Dernière mise à jour à 08h38 le 25/04
La Première ministre britannique Theresa May a survécu mercredi soir à une nouvelle tentative visant à lui faire quitter ses fonctions.
Les députés d'arrière-ban du Parti conservateur, le parti au pouvoir au Royaume-Uni, ont en effet rejeté une demande de modification des règles du parti qui visait à permettre d'évincer Theresa May dès le mois de juin.
Un nombre croissant de députés se montrent en effet mécontents de sa gestion des négociations relatives au Brexit, et souhaitent la voir quitter son poste.
Mme May a indiqué qu'elle annoncerait la date de son départ dès qu'un accord de Brexit aura été accepté par le parlement britannique.
En décembre dernier, Mme May avait remporté un vote de confiance au parlement. En vertu des règles en vigueur, son autorité ne peut à nouveau être remise en question qu'après un délai de douze mois, ce qui signifie qu'aucune contestation ne sera possible avant décembre 2019.
Lors d'une réunion à huis-clos, les politiciens conservateurs se sont prononcés contre une proposition qui visait à changer cette règle pour faire passer ce délai de douze à six mois.
Mercredi, les spéculations allaient bon train à Westminster, certains affirmant que Mme May pourrait demander à la Chambre des communes de voter à nouveau sur son accord de retrait dans les semaines à venir. Cet accord de retrait a pourtant déjà été rejeté à trois reprises par les députés de la Chambre des communes.
Le Royaume-Uni devait initialement quitter l'UE le 29 mars cette année, mais le Conseil de l'UE a prolongé son adhésion jusqu'au 31 octobre, tous les efforts pour parvenir à un accord de retrait ayant pour le moment échoué.