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L'extension du Brexit démontre que les 27 restent sur une même ligne d'analyse et d'action

Xinhua | 12.04.2019 08h29

Le principe de coopération loyale entre les 27 Etats membres de l'UE a permis de trouver un consensus et d'accorder au Royaume-Uni, une prorogation flexible du Brexit jusqu'au 31 octobre 2019.

Les travaux du sommet européen spécial du 10 avril étaient fastidieux et parfois difficiles, a rappelé Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

Tous portés par un désir de trouver une heureuse issue au Brexit, un accord entre les 27 Etats membres de l'UE a pu être trouvé. La prorogation du Brexit a été fixée jusqu'au 31 octobre 2019.

Ni trop long ni trop court, ce temps permettra à la Première ministre britannique Theresa May de finaliser ses négociations avec toutes les parties prenantes, principalement le Parti travailliste, mais aussi les membres de son propre parti.

"Nous sommes convaincus que le Royaume-Uni respectera ses obligations", a insisté Jean-Claude Juncker.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk a toutefois insisté, qu'au cours de cette période d'extension du Brexit, les changements possibles ne s'appliqueraient que dans les déclarations de politiques (se référant aux futures relations) et non dans l'accord de retrait.

"Nous ne voudrions pas qu'on ouvre l'accord de retrait, puisque cela mettra en danger le "backstop" (filet de sécurité) que nous avons négocié avec les Irlandais. Je tiens beaucoup à ce que l'Irlande garde le sentiment, que leurs soucis sont pris en compte par les autres membres de l'UE", a déclaré Jean-Claude Juncker.

La participation du Royaume-Uni aux élections européennes dépendra donc des résultats des négociations de Mme May avec les parties prenantes au Royaume-Uni.

Si une majorité se dégage au Parlement britannique en faveur des propositions de Mme May et de l'accord conclu avec l'UE avant le 22 mai, le Royaume-Uni ne participera pas à ces élections. Dans le cas contraire il participera bel et bien.

La prochaine étape sera la rencontre des 27 au mois de juin, pour évaluer la situation des Britanniques et au cas où Mme May n'aurait pas trouvé d'accord sur le Brexit avant les élections européennes. Il ne sera pas question non plus d'une quelconque négociation avec le Royaume-Uni.

L'accord de retrait conclu en novembre 2018 doit être respecté dans son entièreté, a conclu Jean-Claude Juncker.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Gao Ke)
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