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Les dirigeants d'entreprises et de syndicats britanniques appellent Theresa May à trouver un plan B pour le Brexit

Xinhua | 22.03.2019 09h24

Des associations d'entreprises et de syndicats britanniques ont averti jeudi que le Royaume Uni approchait d'un état d'urgence national, appelant la Première ministre Theresa May à changer d'approche face au Brexit.

Dans une lettre commune adressée à Mme May, la secrétaire générale du syndicat Trades Union Congress (TUC), Frances O'Grady, et la directrice générale de la Confédération des industries britanniques (CBI), Carolyn Fairbairn, ont déclaré que le Royaume Uni "fait face à une situation d'urgence nationale".

"Les décisions de ces derniers jours ont fait s'envoler le risque de Brexit sans accord (No Deal)", ont-elles dit, à l'occasion de l'ouverture d'un sommet de l'Union européenne (UE) à Bruxelles et à une semaine de la date-butoir prévue de Brexit.

Représentant collectivement des millions d'employés et des dizaines de milliers d'entreprises, les deux responsables ont souligné que les entreprises et les communautés de tout le Royaume-Uni n'étaient "pas prêtes pour une telle issue. Le choc pour notre économie serait ressenti par les générations à venir."

Elles ont appelé Mme May à prendre trois mesures pour faire face au scénario actuel.

"Tout d'abord, éviter le No Deal est essentiel". "Les entreprises comme les employés doivent voir leur gouvernement reconnaître clairement les dégâts qu'un No Deal entraînerait, et s'engager de nouveau à éviter cette issue".

"Ensuite, assurer une prolongation est devenu essentiel". "88% des membres du CBI et une majorité de parlementaires sont d'accord pour dire que cela vaut mieux qu'un No Deal". "Une prolongation doit promettre véritablement d'aller de l'avant, et être suffisamment longue pour permettre de convenir d'un accord".

"Troisièmement, le choix 'accord ou pas d'accord' actuel ne doit pas être le seul choix. Un plan B doit être trouvé". "Une nouvelle approche est nécessaire pour assurer cela - que ce soit par des votes significatifs ou par un autre mécanisme de compromis".

Les deux dirigeantes ont conclu leur lettre, en demandant d'urgence à rencontrer Mme May pour "discuter de nos préoccupations et entendre vos réponses".

Joshua Hardie, directeur général adjoint de la CBI, a indiqué sur Twitter que "lorsque employeurs et employés parlent d'une même voix, cela vaut la peine d'écouter".

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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