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Le Premier ministre slovaque plaide pour une vision à long terme de l'UE

Xinhua | 13.03.2019 08h44

Devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg, le Premier ministre slovaque Peter Pellegrini a exposé mardi sa "vision d'une Union européenne attractive en qui les citoyens peuvent avoir confiance et qu'ils soutiennent".

L'UE ne peut plus s'enfermer dans le statu quo, elle a besoin d'un grand débat sur sa stratégie et ses aspirations à l'horizon 2050, a estimé M. Pellegrini dans l'hémicycle strasbourgeois, après avoir été accueilli par le Président du Parlement européen (PE), Antonio Tajani.

Invité à s'exprimer devant les eurodéputés dans le cadre d'un cycle de débats sur l'avenir de l'Europe, M. Pellegrini a plaidé pour une UE "unie, prospère et sûre, pertinente au niveau mondial, honnête avec ses citoyens", a souligné le PE dans un communiqué.

"Il est évident que l'isolationnisme, le protectionnisme et le nationalisme ne sont pas des solutions. Notre réponse ne doit pas être la fragmentation en de petits États nationaux aux ressources limitées, mais une plus grande unité de l'UE en tant qu'acteur mondial", a-t-il dit devant les eurodéputés.

"Pour cela, nous devons suivre une même voie fondée sur une unité de valeurs mais aussi sur la diversité de nos cultures nationales, régionales et locales", a-t-il ajouté.

"Nous devons davantage parler aux citoyens d'Europe, de démocratie et de nos projets pour l'avenir", a-t-il estimé alors que se profilent les élections européennes de mai 2019.

Les plus grands défis que l'UE doit relever sont "le changement climatique, la nouvelle vague de révolution technologique, les disparités socio-économiques locales", mais aussi "les aspirations croissantes de la Russie et de la Chine, qui exigent une réponse ferme et unie de la part de l'UE", a également déclaré le Premier ministre slovaque social-démocrate au pouvoir depuis 2018.

"Nous devons mobiliser nos forces et lutter contre la désinformation, les menaces hybrides et la cyberpropagande", a-t-il ajouté.

M. Pellegrini a par ailleurs plaidé en faveur de l'idée d'un salaire minimum européen et la mise en place d'une Autorité européenne du travail que la Slovaquie serait prête à accueillir.

Il a aussi défendu la politique de cohésion de l'UE, qui "aide les régions riches et pauvres à converger" tout en soulignant que l'UE devrait d'abord fixer ses objectifs politiques avant de commencer à discuter de son budget à long-terme.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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