Dernière mise à jour à 08h36 le 21/11
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a détruit comme convenu dix postes de garde au sein de la zone démilitarisée (DMZ), a annoncé mardi le ministère sud-coréen de la Défense.
La RPDC a informé dimanche la Corée du Sud de son intention de faire exploser dix postes de garde le long de la frontière intercoréenne alors que les deux pays avaient convenu de totalement raser chacun onze postes de garde dans la DMZ à titre d'essai.
Les deux parties se sont plus tard mises d'accord pour conserver chacune un poste de garde parmi les onze.
Cette mesure a été adoptée en vertu de l'accord militaire du 19 septembre dernier, signé par les chefs de la défense des deux pays au cours du sommet à Pyongyang entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant suprême de la RPDC, Kim Jong Un.
Les dix postes de garde du côté de la RPDC ont été détruits presque simultanément vers 15h heure locale (6h GMT) et leur destruction totale a été confirmée, a indiqué le ministère sud-coréen.
La Corée du Sud et la RPDC ont convenu de terminer les travaux de démolition d'ici la fin du mois et de procéder à une vérification en décembre.
Les deux parties ont accepté d'éliminer tous les postes de garde dans la DMZ suite aux travaux pilotes. Au sein de la zone, qui divise la péninsule coréenne depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953) sur un armistice, la Corée du Sud et la RPDC auraient respectivement 60 et 160 postes de garde chacune.