La Grèce discute de la crise des réfugiés avec un officiel de l'UE avant un sommet informel de l'UE

Le gouvernement grec a discuté mercredi de la gestion de la crise des réfugiés avec le commissaire européen chargé de la migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, Dimitris Avramopoulos, avant un sommet informel de l'UE qui se tiendra jeudi à Salzbourg en Autriche.

Les sujets liés à la gestion des flux de réfugiés dans la période à venir, la Déclaration UE-Turquie de 2016 et la coordination entre les autorités grecques gérant la migration et la Commission européenne étaient au programme, d'après un communiqué publié par le bureau du Premier ministre grec, Alexis Tsipras.

La migration est un problème européen qui doit être géré par l'Europe en se basant sur les valeurs de solidarité, de partage juste des responsabilités et de respect du droit international, soulignera M. Tsipras à Salzbourg, d'après l'agence de presse nationale grecque AMNA citant des sources gouvernementales.

Les mêmes sources ont fait savoir que M. Tsipras insistera sur le fait que l'Europe doit apporter une solution globale au problème.

Le Premier ministre mettra notamment en avant le besoin d'une modernisation rapide du service d'asile européen afin d'accélérer l'examen des demandes d'asile, ainsi que le besoin de s'attaquer aux causes de la migration et de fournir un soutien important au développemental des pays sources en Asie et en Afrique.

La Grèce est depuis 2015 en première ligne de la crise des migrants et des réfugiés. Depuis le début de la crise, plus d'un million de personnes sont arrivées en Grèce, cherchant à poursuivre leur voyage vers d'autres pays européens afin d'échapper à la guerre et à la pauvreté.

Bien que le nombre d'arrivées en Grèce ait baissé depuis l'accord entre l'UE et la Turquie pour enrayer l'afflux de migrants, des dizaines de personnes continuent d'arriver chaque jour en Grèce, risquant leur vie pour traverser la mer Egée depuis les rives turques.

Environ 60 000 personnes sont cependant restées bloquées dans le pays après la fermeture des frontières le long de la route des Balkans en 2016.