Dernière mise à jour à 09h11 le 17/04
Selon des informations publiées le 16 avril, l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye ne fera pas appel de sa condamnation à 24 ans de prison pour corruption. Mme Park, 66 ans, qui a été démise de ses fonctions suite à un scandale de corruption massif l'année dernière, a été reconnue coupable de multiples accusations criminelles, ayant été notamment accusée d'avoir reçu des pots-de-vin et de s'être livrée à de l'abus de pouvoir lors d'un procès au début du mois. Elle a boycotté toutes les audiences de la Cour depuis le mois d'octobre, se plaignant d'un traitement injuste.
Ce 16 avril, Mme Park a déposé une demande de dispense d'appel devant le tribunal du district central de Séoul pour passer outre à un appel interjeté par sa jeune sœur la semaine dernière, a indiqué l'agence de presse Yonhap. Mais une audience d'appel aura néanmoins lieu, le parquet ayant demandé une peine plus sévère encore. Là encore, a dit l'agence de presse Yonhap, Mme Park a annoncé qu'elle boycotterait une nouvelle fois le processus.
Le vaste scandale de corruption qui a éclaté l'an dernier a provoqué des manifestations massives contre elle à travers le pays et a conduit à sa destitution. Mme Park et sa proche confidente Choi Soon-sil ont été les figures clés du scandale impliquant des accusations de corruption, de trafic d'influence et de corruption de la part de grosses entreprises en échange de faveurs politiques, qui lui ont valu cette lourde condamnation à 24 ans de réclusion -ce qui, étant donné son âge, pourrait quasiment revenir à une peine d'emprisonnement à vie à moins d'une mesure de grâce- mais aussi à une amende colossale de 18 milliards de wons (14 millions d'euros).
Park Geun-hye, qui dément toute malversation, est le troisième ancien dirigeant sud-coréen à être reconnu coupable de poursuites pénales après avoir quitté ses fonctions, rejoignant Chun Doo-hwan, tout d'abord condamné à mort lors de son premier procès en 1996 avant que la cour suprême transforme cette peine en prison à vie en 1997 et d'être libéré après avoir été emprisonné deux ans, sur l'intervention du nouveau président Kim Dae-jung élu fin 1997, et Roh Tae-woo, condamné à 22 ans et demi de prison, peine réduite à 17 ans en appel, avant sa libération début 1998, toujours sur l'intervention du Président Kim Dae-jung. Ils avaient tous deux été reconnus coupables de trahison et de corruption dans les années 1990.
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