Dernière mise à jour à 14h34 le 23/08
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé mardi que son pays allait prendre des mesures pour se défendre contre les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis.
Lors d'une conférence de presse à Caracas, la capitale, il a estimé que Washington envisageait un ''blocus commercial, pétrolier et financier'' qui allait "aggraver la situation économique" du pays, ajoutant que les relations bilatérales se trouvaient au plus bas.
Les menaces d'une intervention militaire brandies par le président américain Donald Trump n'empêcheront pas le Venezuela d'organiser une élection présidentielle en 2018, a martelé M. Maduro, tout en appelant le pape François à aider à repousser ces "menaces militaires".
Le président vénézuélien a affirmé que son pays était ''la cible d'une opération mondiale'' visant à s'approprier les ressources nationales.
Il a néanmoins indiqué qu'un dialogue avec les Etats-Unis était toujours possible et qu'il adresserait une lettre en ce sens à son homologue américain.
"Je veux parler avec Trump. Pourquoi ne voudrais-je pas lui parler? Je vous le redis, président Trump, quel que soit l'avenir de nos relations, vous et moi devrions parler", a-t-il souligné.
Enfin, il a souhaité un mandat d'arrêt international et une "notice rouge" d'Interpol contre l'ancienne procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Diaz, et son mari qui ont fui en Colombie, puis au Brésil.
M. Maduro les accuse d'être impliqués dans une affaire d'extorsion et d'être des agents de l'étranger.