Dernière mise à jour à 08h26 le 13/01
Le gouvernement palestinien a déploré jeudi la confiscation de plus d'un millier d'hectares de terres palestiniennes près de la ville cisjordanienne de Naplouse.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Yousef Al-Mahmoud, a déclaré dans un communiqué de presse envoyé par courriel que cette mesure israélienne avait été prise juste avant la conférence de paix de Paris prévue dimanche.
M. Mahmoud a expliqué que la mesure avait pour but de contrer les efforts internationaux visant à relancer le processus de paix pour mettre fin à l'occupation israélienne et à établir un Etat palestinien souverain dont Jérusalem-Est serait la capitale.
Le porte-parole a également déclaré que la décision israélienne défiait la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a été adoptée le mois dernier.
M. Mahmoud a souligné que les colonies juives des territoires palestiniens occupés étaient "une violation flagrante du droit international et un nouvel obstacle pour la solution à deux Etats et la possibilité d'atteindre une paix juste".
Jeudi, Ghassan Daghlas, un responsable du gouvernement palestinien chargé de rendre compte des activités liées aux colonies israéliennes dans le nord de la Cisjordanie, a déclaré à Xinhua que les forces israéliennes avaient informé les familles du village d'Assira Ashamaliyya, près de la ville de Naplouse, qu'elles allaient saisir 1.614 hectares de terres du village.
M. Daghlas a ajouté qu'Israël avait invoqué des raisons sécuritaires pour justifier ces confiscations, soulignant qu'il s'agissait du prétexte le plus fréquent utilisé par Israël lors de l'accaparement de terres palestiniennes.
Aucune source israélienne n'était disponible pour commenter cette déclaration.
Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sont dans l'impasse depuis avril 2014, date à laquelle les négociations initiées par les Etats-Unis ont échoué après neuf mois d'efforts.