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Irak : des centaines d'habitants de l'ouest de Mossoul reçoivent des soins médicaux grâce à l'ONU et ses partenaires

Xinhua | 11.01.2017 10h58

Près de 700 personnes ont été transportées dans des hôpitaux depuis la ligne de front à Mossoul, en Irak, alors que l'ONU et ses partenaires s'efforcent d'intensifier l'assistance apportée à des milliers de personnes fuyant les combats entre l'Etat islamique (EI) et les forces irakiennes.

"Le nombre de victimes de traumatismes dans la zone des combats est extrêmement élevé", a déclaré un porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Jens Laerke, à des journalistes à Genève. La majorité des personnes recevant des soins médicaux ont été amenées pour des blessures par balle.

En outre, environ 135.500 personnes ont été déplacées en raison des opérations menées par le gouvernement irakien pour reprendre Mossoul des mains de l'EI, avec un pic au cours des 10 derniers jours, selon le dernier rapport de situation d'OCHA.

"L'ONU bénéficie d'un accès accru aux zones qui ont été reprises", a précisé M. Laerke. Il a noté qu'étant donné le "risque très élevé" de la présence d'engins explosifs, les travailleurs humanitaires doivent attendre que les zones soient déminées avant d'y avoir accès.

Une grande partie de l'assistance est actuellement fournie dans les camps gérés par le gouvernement et les Nations Unies au sud et à l'est de Mossoul, où la majorité des personnes déplacées ont trouvé refuge, a ajouté M. Laerke. La réponse est axée sur l'assistance pour affronter les températures glaciales. Selon les témoignages de personnes qui ont fui l'ouest de Mossoul, l'EI a redirigé les ressources en carburant vers son armée, limitant l'électricité disponible permettant aux gens de chauffer leurs maisons.

Malgré les efforts déployés, "il n'y a pas d'accès humanitaire aux zones contrôlées par l'EI dans l'ouest de Mossoul", a déclaré M. Laerke, soulignant que l'ONU est "très préoccupée" pour la sécurité et la protection des populations.

"Il est possible de compter, d'enregistrer et d'assister les personnes qui ont fui, mais il est impossible de dire combien sont encore là-bas", a déclaré le porte-parole en référence à la partie ouest de la ville.

Pendant plus de deux mois, la plupart des principales artères dans la partie occidentale de la ville ont été bloquées, ce qui a donné lieu à une situation de siège, avec peu de marchandises disponibles.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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