Dernière mise à jour à 10h34 le 13/09
Le président brésilien Michel Temer a ratifié lundi l'Accord de Paris sur le climat, engageant ainsi le Brésil à réduire ses émissions de carbone de 37% d'ici à 2025 par rapport aux niveaux de 2005.
Dans une cérémonie organisée à Brasilia, M. Temer a souligné que le Brésil s'était en outre engagé à réduire ses émissions de 43% d'ici à 2030.
Dans son discours, M. Temer a indiqué que le Brésil avait joué un rôle majeur dans l'élaboration des accords sur le climat en accueillant le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 et la Conférence Rio+20 sur le développement durable en 2012.
"Nous sommes à présent engagés sur la voie qui s'est ouverte à ce moment-là. Le climat est une affaire d'Etat. C'est une obligation pour tous les gouvernements", a-t-il déclaré.
Le ministre de l'Environnement José Sarney Filho a indiqué que les mesures que le Brésil s'est engagé à prendre occuperaient une place centrale dans les politiques économiques et sociales.
"C'est une opportunité de recentrer le programme national de développement si nous faisons preuve de fermeté et d'ambition", a-t-il déclaré, avant d'ajouter que l'engagement du Brésil en faveur du changement climatique allait de pair avec ses objectifs de croissance économique, de lutte contre la pauvreté, de création d'emplois et de promotion de l'innovation et des investissements verts.
L'Accord de Paris a été signé en 2015 au terme de la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21). Ses 180 signataires se sont engagés à limiter l'augmentation de la température mondiale à moins de 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels.
Afin d'entrer en vigueur, l'Accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays responsables de 55% des émissions de gaz à effet de serre.
La Chine et les Etats-Unis ont officiellement ratifié l'Accord début septembre, à la veille de l'ouverture du Sommet du G20 à Hangzhou, dans l'est de la Chine.